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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 23:51

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°7

Quelques Biographies :

 

 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 

 

Pierre MARTEL   (1923-2001)


Est un ecclésiastique qui fut chercheur et écrivain. Fondateur en 1953 de l'association Alpes de Lumière, il exerça ses fonctions ecclésiastiques, jusqu'en 1969 dans les Alpes de Hte Provence .

Né au Revest-du-Bion,- à quelques kilomètres de Banon et du plateau du Contadour, cher à Jean Giono -  à la ferme du Haut-Labouret, le 22 mai 1923. De 1929 à 1933, il fut placé comme pensionnaire dans une école privée à Banon, puis poursuivit ses études à Marseille à partir d'octobre 1933 dans un pensionnat privé à  Saint-Tronc. Atteint de tuberculose, il dut être hospitalisé en janvier 1940, puis dirigé à l'automne de la même année au sanatorium de Plateau d'Assy. En voie de guérison, en décembre 1942, il entra au sanatorium d'Hauteville, puis en janvier 1943 dans une maison de repos. Durant toute cette période, il fut en contact avec des Dominicains, ce qui l'incita à entrer au Grand Séminaire de Toulouse, en octobre 1943. Il rejoignit ensuite le Grand Séminaire de Digne, en octobre 1945 où il devint professeur à la rentrée suivante.

Ordonné le 29 juin 1947, il fut nommé curé de Simiane-la-Rotonde au mois d'octobre. Ce fut là qu'il fonda en mai 1953 l'association Alpes de Lumière. Mis en charge de la paroisse de Mane, en octobre 1955, il y resta jusqu'en 1962. Assailli de doutes, il se retira cette année-là à la Bonnechère, à Saint-Michel-l'Observatoire. En 1969, il abandonna officiellement son statut d'ecclésiastique et publia La Foi Sauvage.

De son mariage avec Claude, il eut trois fils, Fabien (1969 ), François (1971 ) et Mayeul (1974). Il prit officiellement sa retraite en 1982  et décéda le 21 janvier 2001.


Œuvres

Oppedette, le site, l’histoire, l’exemple, Alpes de Lumière, n°28, avril-juin 1963.

XVI récits du Moine de Lure, Alpes de Lumière, n°35, 1966.

Val de Sault et Pays d’Albion III : l’art des paysans, Alpes de Lumière, n°38), 1966.

Vacances utiles en Haute-Provence, Alpes de Lumière, n°39, 1966.

Les pigeonniers II : pigeonniers de Haute-Provence. Directoire pour l’enquête et l’action, Alpes de Lumière, n°43, 1967.

Val de Sault et Pays d’Albion IV : l’histoire des forêts, Alpes de Lumière, n°45, 1968.

Les églises rupestres : Saint-Pons-de-Valbelle, Saint-Michel-de-la-Nesque, Saint-Eucher-de-Beaumont, Alpes de Lumière, n°46, 1969.

Les sentiers en pays de Forcalquier, Alpes de Lumière, n°47/48, 1969.

Environnement et concertation en Haute-Provence. Expériences significatives, Alpes de Lumière, n°50, 1971.

Reprise. Retour du désert, Alpes de Lumière, n°52, 1974.

Le seigle et la ronce, Alpes de Lumière, n°63, 1978.

L'invention rurale. Patrimoine rural et société de non-gaspillage en Haute-Provence 1. L’économie de la nature, Alpes de Lumière, n°69/70, 1980, 2e éd. 2000.

Associations et environnement en Haute-Provence, Alpes de Lumière, n°74/75), 1981.

La terre et le sacré. Les protections religieuses en Haute-Provence (1850-1950), Alpes de Lumière, n°84, 1983.

Les blés de l’été 1. L’été des paysans en Haute-Provence, Alpes de Lumière, n°79/80, 1983.

Les blés de l’été 2. Les moissons en Haute-Provence, Alpes de Lumière, n°82/83, 1983.

 


 

René FREGNI        (1947 - )

René Frégni moyenRené Frégni est né le 8 juillet 1947 à Marseille, mais réside à Manosque, place de la Mairie, au cœur de la ville.

Déserteur à 19 ans, il vit cinq ans de petits boulots en Turquie  sous une identité d'emprunt puis revient en France  où il est infirmier dans un hôpital psychiatrique. Repéré il est mis six mois en prison et commence sa carrière d'écrivain par l'écrit de poèmes qui lui permettent de s'évader mentalement de la prison. Il vit à Manosque, place de l'Hôtel de Ville,  mais son cœur bat à Marseille. La ville est presque au centre de tous les polars qu'il écrit. Sa vie aussi. Dans un de ses derniers romans, Lettre à mes tueurs  - publié comme le reste de son œuvre aux Editions Denoël , le narrateur est un écrivain en panne d'inspiration qui prête main-forte à un de ses amis truands. S'ensuit une série de rebondissements dont un interrogatoire assez musclé à l'Évêché, le commissariat central de Marseille. Le 17 février 2004, la réalité rattrape la fiction : René Frégni est placé en garde à vue pendant trois jours pour une histoire de blanchiment d'argent dans un restaurant qu'il cogère avec un ancien « voyou ». Depuis des années, il animait en effet des ateliers d'écriture aux Baumettes. Il sera finalement blanchi de toute accusation et racontera le harcèlement judiciaire dont il a fait l'objet dans Tu tomberas avec la nuit.


Rene Fregni

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Œuvres 

Les chemins noirs (Denoël, 1988), prix Populiste (1989).

Une enfance volée (Denoël, 1994), roman autobiographique.

Tu tomberas avec la nuit, 130 pages, Editions Denoël, coll. Romans français, Paris 2008 

Romans noirs  

1990 - Tendresses des loups : L'histoire de l'amour destructeur de Léo pour Mina, amour passion, amour égoïste.

1992 - Les Nuits d'Alice: Pour séduire la belle Alice, un ancien prisonnier et un intellectuel rêveur vont tout oser, jusqu'au hold-up. Prix spécial du Jury du Levant (1992); prix Cino del Duca (1992).

1994 - Le Voleur d'innocence : De sa naissance jusqu'à sa première incarcération, l'histoire d'un enfant qui deviendra voleur, au cœur de Marseille.

1996 - Où se perdent les hommes ? : Ralph anime dans une prison un atelier d'écriture. Il s'intéresse au cas de Bove, condamné pour avoir tué sa femme. Ce dernier est en effet obsédé par sa femme qu'il peint sans cesse. Pour que Bove soit tout entier à sa peinture, Ralph le fait évader mais le résultat n'est pas celui qu'il a escompté.

1998 - Elle danse dans le noir : C'est une sensation étrange que de se retrouver seul, des journées entières, dans un appartement incendié par l'été, et de se remettre lentement à écrire pour apaiser son cœur. Autour de la chronologie de la disparition de sa mère, René Frégni tisse les moments de désespoir provoqués par ses amours perdues. Prix Paul Léautaud (1998).

2000 - On ne s'endort jamais seul : Antoine ne vit que pour sa fille Marie, qu'il va chercher à cinq heures pile, chaque fin de journée. Mais, le 10 mai, un retard d'un quart d'heure a laissé le temps à sa fille de disparaître. Prix Antigone (2001).

2002 - L'Été : Paul tient un restaurant dans le sud de la France. Une vie simple de soleil et d'amitié brute. Un jour d'été, une femme prénommée Sylvia percute sa vie tel un météore. Il la rencontre au bord de la mer, vêtue d'une petite robe noire, elle est en train d'écrire au creux d'un rocher. Sylvia aime un peintre maudit qui vit dans une cave. Amante fêlée d'une inhumaine beauté, elle entraîne Paul dans les raies d'une passion diabolique, parasitée par le spectre d'un rival intouchable ou presque...

2004 - Lettre à mes tueurs : Marseille, début septembre 2003. Pierre Chopin, écrivain local, étouffe dans son appartement, tout en se battant avec la page blanche. S'effondre sur son palier une masse ensanglantée : Charlie, un ami d'enfance perdu de vue. La police est aux trousses de ce caïd marseillais qui s'enfuit mystérieusement par les toits.

2006 - Maudit le jour.

2011 - La fiancée des corbeaux: Comme une suite à Elle danse dans le noir, ce journal est un chant d’amour qui monte des vastes déserts de pierre et de lavande que l’on découvre dès que l’on quitte Banon, Manosque ou Moustiers-Sainte-Marie, un chant mélancolique et lumineux ; un voyage parfois cruel vers la tendresse et la beauté.

Littérature pour les enfants 

1992 - Marilou et l'assassin

2003 - L'étrange noël de Léa (Magnard 2003).

Autres œuvres 

2004 - Onze fois l'OM : Le Tacle et la plume, L'Écailler du Sud

 

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Lien avec les Basses-Alpes

Louis ARAGON, fils du sénateur Andrieux - ancien Préfet de Police venu se faire élire dans notre département, fut vraisemblablement conçu à Forcalquier.

 

Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

 

 

Wikipédia « http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail : Alpes-de-Haute-Provence/Personnages » : Chacun peut publier immédiatement du contenu en ligne, à condition de respecter les règles essentielles établies par la communauté ; par exemple, la vérifiabilité du contenu ou l’admissibilité des articles. De nombreuses pages d’aide sont à votre disposition, notamment pour créer un articlemodifier un article ou insérer une image. N’hésitez pas à poser une question.

Accueil des nouveaux arrivants L’essentiel pour contribuer. 1 036 396 comptes d'utilisateur ont été créés sur Wikipédia, et, parmi eux, 16 546 ont été actifs durant le dernier mois. Tous les rédacteurs des articles de Wikipédia sont bénévoles ; ils constituent une communauté collaborative, sans dirigeant, où les membres coordonnent leurs efforts au sein des projets thématiques et de divers espaces de discussion. Les débats et remarques sur les articles sont bienvenus. Les pages de discussion servent à centraliser les réflexions et les évaluations permettant d’améliorer les articles.

Gallica – BNF : Gallica est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. En libre accès, elle regroupe des livres numérisés, des cartulaires, des revues, des photos et une collection d'enluminures.

Sites Internet des villes et Offices de Tourisme  de Sisteron, Digne, Valensole, Barcelonnette, Riez, Oraison, Castellane, Moustiers, Forcalquier, Seyne les alpes, Pierrevert, Manosque dans leurs rubriques ‘’personnalités célèbres’’.

Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:18

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°6

Quelques Biographies :1 la plume  

 

 

 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 


Jean GIONO 

Jean GIONOJean Giono (Manosque, 30 mars 1895 - Manosque, 9 octobre 1970 est un écrivain et scénariste français, d'une famille d'origine piémontaise. Un grand nombre de ses ouvrages a pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, son œuvre romanesque dépeint la condition de l'homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle. Il fut accusé à tort de soutenir le Régime de Vichy et d'être collaborateur avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale .Il devint l'ami de  Lucien JACQUES, d'André GIDE et de Jena GHEHENNO, ainsi que du peintre Georges GIMEL. Il resta néanmoins en marge de tous les courants de littérature de son temps.

Romancier né à Manosque. Membre de l’Académie Goncourt. Il n'a ni frère ni sœur. Son père est un cordonnier anarchiste d'origine italienne qui passe beaucoup de temps à lire la Bible ; sa mère, née à Paris et d'origine picarde, dirige un atelier de repassage américain. Giono a évoqué son enfance dans Jean le Bleu. En 1911, la mauvaise santé de son père et les faibles ressources de sa famille l'obligent à arrêter les études. Il doit s'instruire en autodidacte pour assouvir sa soif de savoir. En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, la violence de la guerre, au cœur d'une des batailles les plus terribles du conflit, va le traumatiser. Son meilleur ami et nombre de ses camarades sont tués à ses côtés. Lui ne sera que « légèrement » gazé. Il reste choqué par l'horreur de la guerre, les massacres, la barbarie, l'atrocité de ce qu'il a vécu dans cet enfer, et il deviendra un pacifiste convaincu.

Plus tard, la lecture des écrivains classiques (en particulier Virgile) l'amène à l'écriture ; son premier ouvrage Colline rencontre un certain succès. L'écriture prend de plus en plus d'importance dans sa vie, si bien qu'après la liquidation, en 1929, de la banque où il était employé, il décide d'arrêter toute activité professionnelle pour se consacrer exclusivement à son œuvre. Il reçoit en 1929, le Prix Américain Brentano pour Colline, ainsi que le Prix Northcliffe l'année suivante pour son roman  Regain. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1932.Les événements du début des années 1930 le poussent à s'engager politiquement. Il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (mouvance communiste), mais, par méfiance, il s'en dégage très rapidement.

En avril 1935, il publie Que ma joie demeure qui connaît un grand succès, particulièrement auprès de la jeunesse. Ce titre est une allusion explicite à la cantate de Jean-Sébastien BACH, Jésus que ma joie demeure, par laquelle il souhaitait exprimer sa foi en une communauté des hommes, par-delà les religions (cf.la préface des Vraies Richesses). Giono et quelques amis, bloqués accidentellement dans le hameau du Contadour lors d'une randonnée sur la montagne de Lure, décident, subjugués par la beauté des lieux, de s'y retrouver régulièrement : ainsi naissent les Rencontres du Contadour. C'est l'époque de la publication de l'essai Les Vraies Richesses, dédié aux habitants du Contadour.

Les prémices de la guerre se manifestent bientôt. Jean Giono rédige alors ses suppliques Refus d'obéissance, Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix, Précision et Recherche de la pureté. La déclaration de guerre interrompt la neuvième réunion. Les "disciples" attendent la réaction de Giono. Elle est difficile pour cet homme libre qui ne voulait pas être directeur de conscience et qui écrit « Marchez seul, que votre clarté vous suffise ». Il va au centre de mobilisation de Digne. Cependant, à cause de son pacifisme (il n'assimilait pas les Allemands aux nazis), il est arrêté le 14 sept.1939. Il est relâché après un non-lieu, et libéré de ses obligations militaires.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il n'ait jamais pris position en faveur du régime de Vichy et encore moins en faveur de l'Allemagne nazie, il est accusé d'avoir collaboré et de nouveau emprisonné, en septembre 1944, principalement pour avoir fait paraître Deux cavaliers de l'orage dans La Gerbe, journal collaborationniste, et un reportage photo (publié sans son accord) dans Signal, sorte de Paris Match nazi. Il n'est libéré qu'en janvier1945, sans avoir été inculpé. Néanmoins, le Comité National des Ecrivains, organisme issu de la Résistance, l'inscrit sur sa liste noire, ce qui interdisait de fait toute publication de son œuvre en France. Cette mise à l'index ne prend fin qu'en 1947, avec la parution de Un roi sans divertissement, première en date des Chroniques. Pourtant, tout au long de la guerre, il a protégé des fugitifs.

Dans les années qui suivent, Giono publie notamment Mort d'un personnage (1948), Les Ames fortes (1950), Le Hussard sur le toit  (1951), Le Moulin de Pologne (1953).

Avec le succès de ces livres, surtout celui du Hussard sur le toit (qui sera porté à l'écran en 1995 par Jean-Paul RAPPENEAU), Giono retrouve pleinement la place qui est la sienne, celle de l'un des plus grands écrivains français du XXè siècle. En 1953, le Prix littéraire du Prince Pierre de Monaco lui est décerné pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu l'année suivante au sein de l'Académie Goncourt. De plus en plus intéressé par le cinéma (son film Crésus sort en 1960, avec Fernandel – un rôle sur mesure), il préside le jury du Festival de Cannes en 1961 . Son dernier roman, L'Iris de Suse, paraît l'année de sa mort. Emporté par une crise cardiaque le 9 octobre 1970

 Jean Giono est enterré à MANOSQUE .


Giono et Manosque

Giono s'est surnommé « le voyageur immobile ». De fait, son œuvre évoque souvent de longs voyages ou cheminements, alors que lui-même n'a presque pas voyagé (sauf de courts séjours en Ecosse, à Majorque et en Italie ("Voyage en Italie", œuvres complètes, La Pléiade). Avant de vivre au Paraïs, qui surplombe Manosque, à partir de 1929, Jean Giono a habité à Manosque même : 1, rue Torte, où il est né le 30 mars 1895 ; 14, rue Grande, où ses parents déménagèrent peu de temps après ; 8, rue Grande, où il emménagea en 1930, après son mariage.

Sur le boulevard circulaire de Manosque se trouve aujourd'hui le Crédit Agricole, qui était le Comptoir d’Escompte lorsque Giono y travaillait.

Il a également souvent séjourné dans le Trièves où il passait ses vacances, avant la guerre (à Tréminis) et après (à Lalley). Cette belle région montagneuse, située au nord du col de la Croix-Haute et qu'il qualifiait de « cloître de montagnes », lui a inspiré notamment Le Chant du monde, Bataille dans la montagne (situé à Tréminis), Un Roi sans divertissement (dont l'action se déroule dans un village correspondant à la situation de Lalley), Les Vraies richesses  et Triomphe de la vie, essais qui empruntent beaucoup à la sérénité bucolique du Trièves.


L'œuvre

L'œuvre de Jean Giono mêle un humanisme naturel à une révolte violente contre la société du XXè siècle, traversée par le totalitarisme et rongée par la médiocrité. Elle se divise en deux parties : les premiers livres sont écrits d'une façon très lyrique (ces œuvres sont souvent dites de « première manière ») et leur style est très différent des œuvres tardives plus élaborées et plus narratives, telles que les Chroniques romanesques et le Cycle du Hussard (œuvres dites de « seconde manière »). La nature est d'une certaine façon le personnage principal des premiers livres, tandis que l'Homme est celui des seconds.

Soldat durant la Première Guerre Mondiale, Jean Giono n'aborde objectivement cette période de sa vie que dans Refus d'obéissance, c'est-à-dire bien après ses premières publications. L'influence de la guerre est pourtant très forte tout au long de son œuvre. S'il est inclassable, Giono est sans conteste un humaniste et un pacifiste.

Son personnage de fiction, Elzéard BOUFFIER, le berger de l’Homme qui plantait des arbres, roman de renommée mondiale, traduit en 40 langues connait autant de succès que le Petit Prince de St Exupéry.


Les premières œuvres

Les trois premiers livres de Jean Giono (Colline, Un de Baumugnes et Regain ) constituent la trilogie de Pan. Le dieu PAN  est une figure importante dans les livres de Giono. Il est explicitement présent au tout début, et restera jusqu'à la fin en filigrane. Il représente la nature unifiée dans un être unique. Bien que peu adepte des discussions philosophiques, Giono fait quelques brèves allusions au panthéisme  (cf. spinoza, Parménide), qu'il développe allègrement de façon lyrique dans ses premiers livres. La nature y est présentée d'une façon bien différente de l'idyllique et bienveillante Provence de PAGNOL. Chez Giono, la nature est belle, mais elle est aussi cruelle, destructrice et purificatrice : l'Homme en fait partie, mais elle n'est pas l'Homme. Ainsi, dans Le Hussard sur le toit  (1951), la nature se manifeste par le choléra  qui dévaste la Provence et tue aveuglément sans se soucier des préoccupations politiques qui agitent les hommes. (On retrouve du reste cette conception de la nature, particulièrement absente des idées de cette époque, dans un texte contemporain d'Albert Camus, intitulé L'Exil d'Hélène).


  L'héritage balzacien 

À l'instar de Balzac, et très impressionné par La Comédie Humaine, Giono avait en tête le projet d'un cycle romanesque en dix volumes « à la manière de Balzac ». Le premier volume de la série, écrit en six jours, a pour titre Angelo. Ceci devait être le premier volume de dix ouvrages qui auraient retracé « réinventer le XIXe siècle, pour mieux faire ressortir les tares du XXe siècle ». Angelo I, écrit en 1934, paru en 1958, est considéré sans doute à tort comme le brouillon du Le Hussard sur le Toît. Il devait être suivi par une série d’Angelo dont le petit-fils, Angelo III, serait un Résistant en 1940. Peut-être effrayé par l'ampleur de la tâche, Giono renonça au projet initial et ne publia que quatre romans. Le Cycle du Hussard est composé de quatre livres : Angelo, Le Hussard sur le toit, Le Bonheur fou (le héros de ces deux derniers livres est Angelo Pardi) et enfin Mort d'un personnage (le personnage en question est la marquise Pauline de Théus dans sa vieillesse).


Bibliographie

L'œuvre de Jean Giono est assez dense et très variée. Certains de ses romans sont devenus des grands classiques de la littérature française du XXe siècle  (Regain, Le Hussard sur le toît  ou Un Roi sans divertissement). Certains, traduits dans de nombreuses langues étrangères, ont acquis une renommée internationale. Au-delà de ses romans, Jean Giono écrivit de nombreux essais grâce auxquels il transmit à ses lecteurs ses points de vue sur ses idées (ses écrits pacifistes), les événements qu'il vivait tels qu'il les ressentait (ses notes sur l'Affaire Dominici ) ou ses idéaux (Les Vraies Richesses). Il s'est essayé, avec une pointe de causticité, aux chroniques journalistiques. Bien que la poésie ait toujours été présente dans ses textes, il a publié peu de recueils de poésie. Jean Giono a signé en 1955  la préface du livre Moi mes souliers de Félix Leclerc. Il a également préfacé les Œuvres de Machiavel édité par La Pléiade.


Giono et le cinéma

Très tôt, Jean Giono s'intéresse au cinéma. Il a vu, dans les années 1930, l'impact qu'ont eu sur le public les films de Marcel Pagnol tirés de ses propres romans (Regain, La Femme du boulanger, Jofroi ou Angèle). Après quelques courts essais, la première coréalisation est un documentaire de Georges Régnier, Manosque, pays de Jean Giono avec des textes du livre Manosque des Plateaux. Il s'essaie ensuite en 1942 à l'adaptation du roman Le Chant du Monde qu'il ne termine pas. Dans les années 1950, Jean Giono travaille avec Alain Allioux au scénario de L'Eau vive (1956), film de François Villiers, avec qui il tourne le court-métrage le Foulard de Smyrne (1957). L'Eau Vive est présentée en avant-première au festival de Cannes, en 1958.

Giono écrit le scénario, les dialogues, met en scène le film Crésus avec Claude Pinoteau et Costa-Gravas. En 1963, dans la froideur de l'Aubrac, Giono supervise le tournage de l'adaptation de son roman Un Roi sans divertissement , réalisé par François Leterrier. Ces deux derniers films sont produits par la société de production que Giono avait créée : Les films Jean Giono. Giono reconnaît dans la presse que le cinéma est un art difficile mais qu'il permet de raconter autrement les histoires.

D'autres réalisateurs ont adapté des œuvres de Giono, de son vivant ou après sa mort, et ont réalisé :Les Grands Chemins (Christian Marquand - 1963), Deux cavaliers de l'orage (Gérard Vergez – 1983), Le Hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau– 1995), Les âmes fortes (Raoul Ruiz – 2001), Le Chant du monde (Marcel Camus – 1965) ou L'Homme qui plantait des arbres, film d'animation du québécois Frédéric Back en 1987.


L'Association des amis de Jean Giono

Créée en 1972, par Henri Fluchère et Aline Giono l'Association des amis de Jean Giono concourt à la mémoire de l'œuvre et de la vie de l'écrivain. Elle encourage et favorise la recherche universitaire, inventorie et conserve les archives de Giono, soutient et organise différentes manifestations (colloques, journées d'études, expositions, spectacles) comme les Rencontres Giono, en juillet à Manosque, pour les adhérents de l'association et pour tous les publics. Depuis sa création, l'association rassemble des lecteurs fervents et fidèles qui partagent une connaissance et une admiration de l'œuvre de Giono. Le Bulletin de l'Association des Amis de Jean Giono a été remplacé en 2007 par la Revue Giono.


La maison de Giono

Jean Giono achète en 1929, une petite maison au lieu-dit « Lou Paraïs » sur le flanc sud du Mont d'Or, qui domine Manosque. « Un palmier, un laurier, un abricotier, un kaki, des vignes, un bassin grand comme un chapeau, une fontaine »
Il transforme et agrandit cette maison où il écrit la plus grande partie de son œuvre y menant une vie simple, aux côtés d'Élise son épouse et de ses filles Aline et Sylvie.

C'est aujourd'hui le siège de l'association des amis de Jean Giono. 

 

WATON de FERRY Germaine  (1885 - 1956)

Poétesse de la Valèia et Fondatrice en 1934 de "L'Escola de la Valèia ". Son œuvre poétique est écrite dans le dialecte de l'Ubaye : 
"La Pastourale de la Valèia ", "Las cantilenas de l'Ubaia " et son œuvre maîtresse "Benoita», grand poème épique composé de quinze chants. 

 

Jean PROAL   (1904-1969)

Jean PROAL

 

Ecrivain français né le 16 juillet 1904 à Sainte-Rose, commune de Seyne-les-Alpes, et mort le 24 février 1969 à Avignon

Il écrit quelques nouvelles à vingt-quatre et vingt-cinq ans, puis son premier roman Tempête de printemps  à 28 ans

Des écrivains comme Giono, Roger Martin du Gard, Marie Mauron... l'encouragent. Il est l’ami de Maria Borrély. Mobilisé en 1939 dans un régiment d’artillerie, il est réformé en 1940 pour raison de santé. Il connaît quelques difficultés à se faire éditer, avant de signer chez Denoël, et malgré le critique Léon Derey, il n’est considéré que comme un écrivain suivant Giono et Ramuz. En 1942, il est muté à Paris, où il tente d’obtenir le Goncourt. Il commence à se faire connaître du milieu littéraire, et reçoit des marques d’estime d’auteurs comme Max Jacob, Cendrars, Jean de La Varende et Jean Rostand.

Son œuvre se monte à une dizaine de romans, des contes et nouvelles, et quelques entretiens. En 1950, il vient habiter Saint-Rémy de Provence où il se noue d'amitié avec Aragon et des peintres tels que Hans Hartung, Mario Prassinos. Il abandonne son poste de fonctionnaire (receveur à l’enregistrement) et ouvre un magasin d’électroménager en 1951.

Il reçut le Grand prix du roman de la Société des Gens de Lettres pour De sel et de cendre en  1953 et fut Premier grand prix de Provence pour l'ensemble de son œuvre en 1961.À ses derniers instants en 1969 il écrivait ces mots : « C'est la lumière qui me fait respirer ».  
Il meurt le 24 février 1969, à l'âge de 65 ans. Maria Borrely et Marie Mauron ont accompagné de leur amitié l'homme et l'œuvre.

Ecrivain réaliste qui analyse l'âme tourmentée des hommes de ce pays, face aux difficultés de leur existence. 
Une écriture alerte et un ton juste créent le bonheur de la lecture. "Les Arnauds" est certainement un de ses plus beaux romans.


Romans :Tempête de printemps, Denoël, 1932, À hauteur d’homme, Denoël, 1933, Les Arnaud, Denoël, 1942, Où souffle la lombarde, Denoël, 1943

Montagne aux solitudes, Denoël, 1944, Bagarres, Denoël, 1945, Suite montagnarde, Denoël, 1948, Au pays du chamois, Denoël, 1948

De sel et de cendre, Julliard, 1953, Le vin d’orage, Julliard, 1955, Le roman Bagarres a été porté au cinéma par Henri Calef en 1948.

 

Paul PONS   (1910-2003)

Paul PONS image

 

Fervent régionaliste, Paul PONS est le 8 juillet 1910 à Digne I, et il est mort à Gap en 2003. Il fut Capoulié – Président National du Félibrige** de 1989 à 1992 –

Issu d’une famille d’épiciers, homme engagé, professeur d’histoire et géographie et diplômé d’une maîtrise de Provençal, Président de la société d’Etudes des Hautes Alpes, chercheur, universitaire, lauréat de l’Académie Française en 1976, c’était un homme au service de la culture locale

** ‘’Le Félibrige rassemble et soutient la volonté de ceux qui veulent sauvegarder la langue, protéger tout ce qui constitue la culture et l’identité nationales des terres d’Oc et retrouver ses libertés ancestrales. Fondé le 21 mai 1854, à Fontségune, près d’Avignon par Frédéric Mistral avec le concours de ses amis poètes provençaux (Paul Giera, Joseph Roumanille, Jean Brunet, Anselme Mathieu, Théodore Aubanel et Alphonse Tavan)

 

Honoré BONNET   (1919-2005) 


HONORE BONNETHonoré, né le 14 novembre 1919 à Barcelonnette – Vallée de l’Ubaye et décède le 22 février 2005, était un moniteur de ski et un guide de haute montagne devenu Entraîneur National de ski alpin

Maquisard pendant la Seconde Guerre Mondiale , il intègre les chasseurs alpins en 1944 . Il est démobilisé en décembre 1945.

 

Honoré Bonnet, jeuneIl s'installe alors en Autriche jusqu'en 1957. De retour en France, « Monsieur Bonnet » fut l'entraîneur de la grande équipe de France de ski Alpin entre 1959 et 1968. En dix ans, les Français gagnent 17 médailles (8 d’or, 6 d’argent et 3 de bronze) lors des Jeux Olympiques. Le summum est atteint en 1966 lors des championnats du monde disputés au Chili : la France gagna 16 médailles sur les 24 mises en jeu ! Il se retira après le triomphe des Jeux Olympiques d'Hiver de 1968 à Grenoble, où l’on découvrait un certain Jean-Claude KILLY.

Il est le ‘créateur-coordinateur’ de la Station de Pra-Loup : il en a dessiné la plupart des pistes.

Il est lauréat du Prix Pierre-Paul Heckly de l'Académie des Sports pour ses qualités de formateur en 1961.

Il redevint entraîneur des équipes de France lors de la saison 1978-1979.


Note du Blogueur : J’ai connu personnellement Honoré à Barcelonnette dans les années 1969 à 1971, quand je travaillais à la BNP, où j’étais responsable de caisse à notre bureau de Pra-loup : c’était un homme très simple, courtois, correct et respectueux envers nous ‘’les petits’’ Il a été beaucoup pleuré le 22 février 2005.

 

   

Pierre MAGNAN  (1922 - )


Pierre MAGNANest un écrivain français né le 19 septembre 1922 à Manosque (Alpes- de-Hte-Provence) rue Chacundier – près de la porte d’Aubette.

Il est indéfectiblement attaché à la Provence, source de toute son œuvre.

Il fait de rapides études au collège de sa ville natale jusqu'à douze ans.

De treize à vingt ans, il est typographe dans une imprimerie locale. Appelé aux Chantiers de Jeunesse pendant l'Occupation, il est réfractaire au Service du Travail Obligatoire (STO), et se réfugie à Saint Pierre d'Allevard en Isère, avec Thyde MONNIER, écrivain (Nans le Berger, la Rue Courte) – il devient son nègre et son amant. Il y écrit son premier roman, inspiré par les villageois et les maquisards. Thyde Monnier convainc son éditeur, René Julliard, de publier ce premier roman. L'Aube insolite parait en janvier 1946, avec un succès d'estime. La critique est partagée et l'accueil du public pas franchement enthousiaste (10 000 exemplaires vendus). Trois autres romans suivent sans davantage de succès. Pour vivre, il travaille alors dans une société de transports frigorifiques, où il reste vingt-sept ans, tout en continuant à écrire des romans qui ne sont pas publiés.

En 1976, il est licencié pour raisons économiques et profite de ses loisirs forcés pour écrire un roman policier, Le Sang des Atrides, qui obtient le Prix du Quai des Orfèvres en 1978. À cinquante-six ans, une nouvelle carrière s'ouvre désormais à lui.

Il écrit alors son ouvrage le plus célèbre : La Maison assassinée en 1984, qui obtient le Prix RTL Grand Public. Ce livre est porté à l'écran avec, entre autres interprètes, Patrick BRUEL. Le prix de la nouvelle du Rotary Club lui est décerné pour Les Secrets de Laviolette.

Pierre Magnan vit actuellement dans les Alpes de Hte Provence près de Forcalquier. Il a habité dans un pigeonnier sur trois niveaux très étroits mais donnant sur une vue imprenable. L'exiguïté de sa maison l'aurait obligé à sélectionner strictement jusqu'à ses livres : il y possédait selon ses dires seulement vingt-quatre ouvrages de La Pléiade. Aujourd'hui, selon les chroniques et les billets d'humeur, comme Rubrique de l'indigné Permanent, qu'il livre sur son site web, le pigeonnier aurait été mis en vente.

Au cours des dernières années, l'auteur s'est consacré à la rédaction d'un nouveau roman policier intitulé Chronique d'un château hanté, dont l'action, située dans la région de Manosque et Forcalquier, se déroule de la peste noire (1349-1350) à nos jours, livre paru chez Denoël en avril 2008, et a ressuscité le commissaire Laviolette en mai 2010 (Élégie pour Laviolette).


Œuvres 

Élégie pour Laviolette, Robert Laffont, 2010, Chronique d'un château hanté, Denoël, 2008 (histoire romancée du Château de Sauvan et de ses propriétaires) Laure du bout du monde, Denoël, 2006 Ma Provence d'heureuse rencontre : Guide secret, Denoël, 2005

L'enfant qui tuait le temps, Folio, 2004 Un monstre sacré, Denoël, 2004 Le Sang des Atrides, Fayard, 2004 (réédition de 1977), Prix du Quai des Orfèvres 1978, Le Tombeau d'Hélios, Fayard, 2004 (réédition de 1980) Apprenti, Denoël, 2003 Mon théâtre d'ombres, l'Envol, 2002 L'Occitane, Denoël, 2001 Le Monde encerclé, l'Envol, 2001 (réédition de Julliard 1949) L'Homme rejeté, l'Envol, 2001 (réédition de Julliard 1977) Le parme convient à Laviolette, Denoël, 2000 Un grison d'Arcadie, Denoël, 1999 Les Romans de ma Provence, (album) Denoël, 1998 L'Aube insolite, Denoël, 1998 (réédition de Julliard 1945), La Folie Forcalquier, Denoël, 1995 Les Promenades de Jean Giono, (album) Chêne, 1994 Périple d'un cachalot, Denoël, 1993 (d'après un manuscrit de 1940, édité en Suisse 1951, réédité aux Editions Plaisir de Lire à Lausanne 1986) Les Secrets de Laviolette, (nouvelles: Le fanal; Guernica; L'arbre) Denoël, 1992, prix de la nouvelle du Rotary-Club Le Mystère de Séraphin Monge, Denoël, 1990 Pour saluer Giono, Denoël, 1990 L'Amant du poivre d'âne, Denoël, 1988

La Naine, Denoël, 1987 Les Courriers de la mort, Denoël, 1986 La Maison assassinée, Denoël, 1984, Prix RTL Grand Public, vendu à plus de 100 000 exemplaires La Biasse de mon père, Alpes de Lumière, 1983 Les Charbonniers de la mort, Fayard, 1982 Le Secret des Andrônes, Fayard, 1980 Le Commissaire dans la truffière, Fayard, 1978 Prix du Meilleur Roman Etranger paru en Suède en 1983


Adaptations à l'écran 

Le Sang des Atrides, 1981, adaptation : Sam Itzkovitch & Michel Lebrun; réalisation : Sam Itzkovitch

Le Secret des Andrônes, 1982, adaptation : Bruno tardon ; réalisation : Sam Itzkovitch La Maison assassinée, 1988, adaptation : Jacky Cukier & Georges Lautner ; réalisation : Georges Lautner.

L'Aube insolite, 2002, adaptation : Pierre Magnan ; réalisation : Claude Grinberg Les Courriers de la Mort2006, adaptation : Odile Barski ; réalisation : Philomène Esposito, avec Victor LANOUX dans le rôle du commissaire Laviolette

Le Sang des Atrides, 2010, avec Victor Lanoux.

 

 

 

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Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

Wikipédia « http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail : Alpes-de-Haute-Provence/Personnages » : Chacun peut publier immédiatement du contenu en ligne, à condition de respecter les règles essentielles établies par la communauté ; par exemple, la vérifiabilité du contenu ou l’admissibilité des articles. De nombreuses pages d’aide sont à votre disposition, notamment pour créer un articlemodifier un article ou insérer une image. N’hésitez pas à poser une question.

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Sites Internet des villes et Offices de Tourisme  de Sisteron, Digne, Valensole, Barcelonnette, Riez, Oraison, Castellane, Moustiers, Forcalquier, Seyne les alpes, Pierrevert, Manosque dans leurs rubriques ‘’personnalités célèbres’’.

Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:16

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°5

Quelques Biographies :1 la plume  

 

 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 

  

  

Alexandra DAVID-NEEL  (24/10/1868-8/9/1969)


alexandra-david-neelLouise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous son nom de plume  d'Alexandra David-Neel , née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé (Val de Marne), à l'époque SEINE), morte le 8 septembre 1969 à Digne-les-Bains (Alpes de Haute Provence, à l'époque Basses-Alpes), de nationalité française et belge, est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d'opéra, journaliste, écrivaine et exploratrice. Outre sa longévité (presque 101 ans), son trait de gloire le plus marquant reste d'avoir été, en 1924, la première femme d'origine européenne à séjourner à LHASSA  au Tibet, exploit dont la publicité fut soigneusement orchestrée dans les années 1920 et qui contribua fortement à sa renommée, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition. Cette longue vie, Alexandra David Neel l'a tout entière consacrée à l'exploration et à l'étude, ses deux grandes passions qui, dans sa petite enfance, ont fait d'elle une enfant terrible, dans son adolescence une contestataire, dans sa jeunesse une anarchiste, et dans sa vieillesse un des plus sages "penseurs libres" du XXe siècle.

1868-1904 : son enfance, sa jeunesse, ses voyages

Alexandra naît d'un père instituteur (qui fut militant républicain lors de la révolution de 1848, et ami du géographe anarchiste Elisée RECLUS, et d'une mère catholique qui demande à ce qu'elle bénéficie d'une éducation religieuse. Elle passa ses vacances avec ses parents à OSTENDE d'où un jour, encore adolescente, elle s'enfuit pour atterrir en Angleterre en partant par le port de Flessingue. Elle côtoya durant toute son enfance et son adolescence Élisée Reclus. Celui-ci l'amène à s'intéresser aux idées anarchistes de l'époque (Max STIRNER, Michel BAKOUNINE...) et aux féministes qui lui inspirèrent la publication de « Pour la vie ». Elle devint d'ailleurs une libre collaboratrice de La Fronde, journal « féministe » créé par Marguerite DURAND et géré coopérativement par des femmes, participant également à diverses réunions du « Conseil National des Femmes françaises » ou italiennes. Mais elle rejeta en revanche certaines des positions tenues lors de ces réunions (ex. : le droit de vote) préférant la lutte pour l'émancipation au niveau économique, cause essentielle pour elle du malheur des femmes qui ne peuvent être indépendantes financièrement. Alexandra s'éloigna d'ailleurs de ces « oiseaux aimables, au précieux plumage », en référence à ces féministes venant pour la plupart de la haute société, et oubliant la lutte économique à laquelle la plupart des femmes ont à se confronter.

Durant les saisons 1895-1896 et 1896-1897, sous le nom d'Alexandra Myrial, Alexandra David occupe l'emploi de première chanteuse à l'Opéra d'HANOÏ (Indochine), interprétant le rôle de Violetta dans La TRIAVATA (de VERDI), puis chante dans les Noces de Jeannette (de Victor MASSE), FAUST et MIREILLE (de GOUNOD), LAKME (de Léo DELIBES), CARMEN (de Bizet ), Thaïs (de Massenet). Elle entretient, à cette époque, des rapports épistolaires avec Frédéric MISTRAL et Jules Massenet.

De 1897 à 1900, elle partage la vie du pianiste Jean Haustont, à Paris, et ils écrivent à deux Lidia, drame lyrique en un acte dont Haustont composa la musique et Alexandra le livret. Elle part chanter à l'opéra d'ATHENES , de novembre 1899 à janvier 1900 puis, en juillet de la même année, à l'opéra de TUNIS , ville où elle rencontre, peu après son arrivée, son futur époux Philippe Néel, ingénieur en chef des Chemins de fer tunisiens. Elle abandonne sa carrière de chanteuse à l'été 1902, à l'occasion d'un séjour de Jean Haustont à Tunis et assure, pendant quelques mois, la direction artistique du casino de Tunis, tout en poursuivant ses travaux intellectuels.


1904-1911 : la femme mariée

Le 4 août 1904 à TUNIS , elle épouse Philippe Néel, dont elle était la maîtresse depuis le 15 septembre 1900 . Leur vie commune fut parfois orageuse, mais toujours empreinte de respect mutuel. Elle se termine définitivement le 9 août 1911  par son départ pour son troisième voyage en Inde (1911-1925), le deuxième s'étant effectué pendant un tour de chant. La légende veut que son mari fût aussi son mécène, mais la vérité est toute autre. Elle possédait, à son mariage, une fortune personnelle et en 1911, trois ministères l'aidèrent à financer un voyage d'étude qui devait durer 18 mois. Il dura en réalité 14 ans. Par le truchement des ambassades, elle envoya à son mari des procurations pour qu'il gère sa fortune. Pour autant, les deux époux entamèrent après cette séparation une abondante correspondance qui ne cessa qu'avec la mort de Philippe Néel en février 1941. De cette correspondance subsistent nombre de lettres écrites par Alexandra, et quelques lettres écrites par son mari, beaucoup ayant été brûlées ou perdues lors des tribulations d'Alexandra pendant la guerre civile chinoise , au milieu des années 1940 .


1911-1925 : le périple indo-tibétain

Alexandra David-Neel arrive au Sikkim en 1912. Elle se lie d'amitié avec le CHOGYAL, souverain de ce royaume qui deviendra un État de l'Inde, SIDKEONG TULKU NAMGYAL , et visite de nombreux monastères bouddhistes pour parfaire sa connaissance du bouddhisme. En 1914, elle rencontre dans un de ces monastères le jeune APHUR YONGDEN , âgé de 15 ans, dont elle fit par la suite son fils adoptif. Tous deux décident de se retirer dans une caverne en ermitage à plus de 4 000 mètres d'altitude, au Nord du Sikkim. Au Sikkim, Lama Kazi Dawa SAMDUP a été professeur et interprète d'Alexandra David-Neel. C'est Sidkeong Tulku Namgyal, fils aîné et successeur du CHOGYAL du Sikkim, qui confia la protection d'Alexandra David-Neel à Kazi Dawa Samdup. Ce dernier fut pour elle un guide, un interprète et un professeur de tibétain. Il l'accompagna à Kalimpong où elle se rendit pour rencontrer le 13ème Dalaï-Lama en exil. Elle fut reçue en audience le 15 avril 1912, et croisa dans la salle d'attente Ekai KAWAGUSHI qu'elle retrouvera au Japon. Le dalaï-lama la reçut accompagnée de l'indispensable interprète, et lui conseilla fortement d'apprendre le tibétain, un avis qu'elle suivra. Fin mai, elle se rendit à LACHEN où elle rencontra le Gomchen de Lachen, supérieur du monastère de la ville, avec comme interprète improvisé M. Owen, un révérend qui remplaça Kazi Dawa Samdup, absent.

A Lachen, elle vécut plusieurs années auprès d'un des plus grands Gomchens (ermites) dont elle eut le privilège de recevoir l'enseignement et surtout, elle était tout près de la frontière tibétaine, qu'envers et contre tous, elle franchit à deux reprises. Elle pénétra même jusqu'à SHIGATSE, l'une des plus grandes villes du sud du TIBET, mais pas encore à LHASSA, la capitale interdite. À cause de ces incartades, Alexandra fut expulsée du Sikkim en 1916. Comme il leur est impossible de rentrer en Europe en pleine guerre mondiale, Alexandra et Yongden quittent le pays pour l'Inde puis le Japon. Elle y rencontre le philosophe Ekaï Kawaguchi qui, quelques années plus tôt, a réussi à rester dix-huit mois à Lhassa sous un déguisement de moine chinois.

Alexandra et Yongden partent ensuite pour la Corée , puis Pékin  en Chine. De là, ils choisissent de traverser la Chine d'Est en Ouest en compagnie d'un lama tibétain haut en couleurs. Leur périple dura plusieurs années et traversa le Gobi, la Mongolie, puis une pause de trois ans au Monastère de Kumbum au Tibet, où elle traduit la fameuse Prajnaparamita, avant de repartir déguisés en mendiante et moine pour Lhassa qu'ils atteignent en 1924. Alexandra rencontre Swami Asuri Kapila (César Della Rosa). Ils y séjournèrent deux mois, durant lesquels ils visitèrent la ville sainte et les grands monastères environnants : Drépung, Séra, Ganden, Samye... Mais Alexandra David-Neel est finalement démasquée (pour cause de propreté trop grande : elle allait se laver chaque matin à la rivière), et dénoncée à Tsarong SHAPE (le gouverneur de Lhassa) qui décide de les laisser tranquille et poursuivre leur périple.


1925-1937 : l'intermède européen

Alexandra David-Neel rentre en France, loue une petite maison sur les hauteurs de Toulon et cherche une maison au soleil et sans trop de voisins. Une agence de Marseille lui propose une petite maison à Digne-les-Bains en 1928. Elle qui cherchait du soleil visite la maison sous des trombes d'eau mais l'endroit lui plait et elle l'achète. Quatre ans plus tard elle commence à agrandir sa maison, Samten-Dzong (forteresse de la méditation). Elle y écrit plusieurs livres relatant ses différents voyages.

Entre ces diverses publications - toujours accompagnée d'Aphur Yongden, le fidèle compagnon d'aventures, devenu légalement son fils adoptif - elle fit de grandes tournées de conférences en France et en Europe.


1937-1946 : le périple chinois

En 1937, Alexandra David-Neel a soixante-neuf ans, et décide de repartir pour la Chine avec Yongden via Bruxelles, Moscou et le Transsibérien. Elle se retrouve en pleine guerre sino-japonaise et assiste aux horreurs de la guerre, de la famine et des épidémies. L'annonce de la mort de son mari la touche profondément. Fuyant les combats, elle erre en Chine, avec des moyens de fortune, puis finit par se retrouver en 1946 en Inde.


1946-1969 : la Dame de Digne

Alexandra David-Neel retourne en France pour régler la succession de son mari, puis recommence à écrire depuis sa maison de Digne. Elle a la douleur de perdre son fils adoptif et compagnon de voyage Yongden en 1955.

À cent ans et demi, ultime pied de nez, elle demande le renouvellement de son passeport au Préfet des Basses-Alpes.

Elle s'éteint à presque 101 ans. Ses cendres ont été transportées à Vârânasî en 1973 par sa secrétaire Marie-Madeleine PEYRONNET pour être dispersées avec celles de son fils adoptif dans le Gange.


Hommages

En 1925, elle obtient le Prix Monique BERLIOUX de l'Académie des Sports. Bien que non sportive à proprement parler, elle fait partie de la liste des 269 Gloires du Sport Français.

La série Il était une fois.......les Explorateurs d'Albert BARILLE (consacrant en 1995 vingt-deux épisodes relatant vingt-deux personnalités ayant grandement contribué à l’exploration) lui rend hommage en lui consacrant un épisode. Elle est la seule femme à apparaître exploratrice (de premier plan) de toute la série.

En 1992 sort un documentaire intitulé Alexandra David-Neel: du Sikkim au Tibet interdit réalisé par Antoine de MAXIMY et Jeanne Mascolo de Philippis. Il suit le voyage que Marie-Madeleine Peyronnet entreprit afin de restituer à un temple une statuette sacrée qui avait été prêtée à Alexandra David-Neel jusqu'à sa mort. La vie de l'exploratrice et sa forte personnalité y sont retracées notamment via des témoignages de personnes l'ayant connue et des anecdotes de Marie-Madeleine Peyronnet.

En 2006, Priscilla TELMON rend hommage à Alexandra David-Neel à travers une expédition à pied et en solitaire à travers l'Himalaya. Elle retrace le voyage de son aînée depuis le Viêt-Nam jusqu'à Calcutta en passant par Lhassa. Un film, Au Tibet Interdit a été tourné de cette expédition.

En janvier 2010, la pièce de théâtre Alexandra David-Neel, mon Tibet, de Michel Lengliney, remporte un franc succès, notamment grâce à l'interprétation habitée d'Hélène Vincent dans le rôle de l'exploratrice et de sa collaboratrice jouée par Emilie Dequenne.

Un Prix littéraire éponyme, le prix Alexandra David-Néel, a été créé.

Un lycée porte son nom, le lycée Polyvalent Alexandra David-Neel de Digne-les-Bains.


 

Alexandre ARNOUX  (1884-1973)

Alexandre Arnoux 

 

Alexandre Arnoux est né le 27 février 1884 à Digne-les-Bains , Basses-Alpes  et dcd le 5 janvier 1973 à Boulogne-Billancourt, est un romancier et un dramaturge français, il était le fils d'un professeur du lycée puis inspecteur d'Académie.

Son œuvre, très variée, comporte tout autant des poèmes (trois recueils de vers 1906-1909), des récits inspirés de la guerre, des romans fantastiques fortement marqués de science et de musique, du théâtre, et des essais.

En 1913, il publie en Belgique La belle et la bête, sous forme de pièce de théâtre. Cet ouvrage, paru en édition hors commerce et à petit nombre, aurait en partie inspiré le film éponyme de Jean Cocteau avec Jean Marais , La Belle et la Bête

Le mathématicien Evariste Galois  lui inspire Les Algorithmes (1921).La nuit de Saint-Barnabé lui permet de s'exprimer dans le décor.

Membre de l'Académie Goncourt  (1947).

Traducteur du Second Faust de Goethe  et de La Vie est un songe de Calderon , avec sa femme, morte en 1938.

Œuvres

Recueil de poésies, L'allée des mortes (1906), Au grand vent (1909), Cent sept quatrains (1944) Romans Didier Flaboche (1912 ) Abisag ou l'Église transportée par la foi (1918) La mort de Pan, pièce montée par Antoine à l'Odéon (1909) C'est le Cabaret, recueil de nouvelles de guerre (1919) Indice 33 (1920) La nuit de Saint-Barnabé (1921) Écoute s'il pleut (1923) Le règne du bonheur (1924) Suite variée (1925) Le chiffre (1926) Les gentilshommes de ceinture (1928) Carnet de route du juif errant (1930) Merlin l'enchanteur (1931) Poésie du hasard (1934) Ki-Pro-Ko (1935) Le rossignol napolitain (1937) A l'autre bout de l'arc en ciel (1940) Rêveries d'un policier amateur (1945) Hélène et les guerres (1945) Algorithme (1948) Le règne du bonheur Présence du futur  n° 40 Double chance (1959) Au théâtre La belle et la bête (1913)

Huon de Bordeaux (1922) Petite lumière et l'ourse (1923) Les Taureaux (1947) L’amour des trois oranges, comédie (1947). Flamenca (1965) Ses essais :Romancero moresque (1921) La légende du cid campéador (1922) Haute Provence (1926) Rencontres avec Richard Wagner (1927) Cinéma (1929) Tristan Corbière (1929) Contacts allemands (1950) Paris sur Seine (1939) Journal d'exil (1944) Rhône mon fleuve (1944) Paris ma grand'ville (1949) Dialoguiste (cinéma ):Les derniers jours de Pompéi (1950) La dame de haut le bois (1947) Premier de cordée (1944) La Charrette fantôme  (1939) La Piste du Nord  (1939)  Ultimatum (1938) Le drame de Shanghai (1938)

Frères corses (1938) Sous la terreur (1935) Le tunnel (1933) Don Quichotte (1933) Dans les rues (1933) La voix sans visage (1933) L'Atlantide (1932) Maldone (1928) L'âtre (1923) Quatre vingt treize (1921)

 

Henri LAUGIER   (1888-1973)


HENRI LAUGIERHenri LAUGIER est né à MANE (entre Manosque et Forcalquier) le 5 août 1888 et décède à Antibes le 19 janvier 1973, est un physiologiste français qui devint Secrétaire Général adjoint de l’ONU.

Henri Laugier a trouvé sa voie à peine sorti de l’adolescence en découvrant les écrits de Claude BERNARD chercheur et défenseur de la médecine expérimentale. En 1906, encore tout jeune Henri Laugier monte à PARIS pour y entamer des études de médecine. En 1912, il est fondateur d’un centre de physiologie du travail; en 1919, il devient thésard et en 1929, enseignant à la Sorbonne.

Il est fils d’un instituteur de Simiane-la-Rotonde (04), Albert Laugier, qui prit pour épouse Marie Coulomb.
Soucieux d’améliorer la démarche scientifique et éducative, Henri Laugier se lance dans la conception de tests d’orientation. Il en devient le spécialiste et le père fondateur.
En 1936, savant désormais reconnu, il participe à la création du Palais de la Découverte  après avoir créé l'Institut National d'orientation Professionnelle  et un laboratoire de biométrie au CNRS, dont il devient le premier directeur en 1939, désireux de faire progresser la science française. Il sort tout juste du cabinet du ministre DELBOS  qu’il dirigeait.
Il organisa pendant la seconde guerre mondiale, avec Louis RAPKINE et la Fondation Rockefeller, le sauvetage des scientifiques français vers les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

En 1943, il s'installe à ALGER, où il occupe les fonctions de recteur de l’Université. En 1946, sa renommée, comme sa volonté de lutter contre l’ignorance en promouvant la science accessible au plus grand nombre, ont allègrement dépassé les frontières étriquées de l’Hexagone. Il est un savant mondial, et c’est en toute logique qu’en 1946, au sortir d’un effroyable conflit qui a meurtri son esprit et son idéal de citoyen d’un monde apaisé, il devient secrétaire général adjoint de l’ONU qui a succédé à la Société des Nations.
À New-York, il coécrit la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Parmi ses autres initiatives, notons la création de l’O.M.S - Organisation Mondiale de la Santé, et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance. En 1952, il devient membre du conseil exécutif de l’UNESCO.

Il repose au cimetière de Simiane-la-Rotonde. Le collège de Forcalquier porte son nom.


 

Ernest Benjamin ESCLANGON  (1876-1954)

Ernest Benjamin ESCLANGON

 

Né à Mison-les-Armands (04) le 17 mars 1876. Ses parents étant originaires d’Entrepierres à quelques kms de Sisteron, il a commencé à étudier les mathématiques à l'Ecole Normale Supérieure, diplômé en 1898. Vous cherchez un moyen de soutien financier, alors qu'il a complété son doctorat sur ​​les fonctions quasi-périodiques, il a pris un poste à l'Observatoire de Bordeaux, l'enseignement des mathématiques à l'Université. Au cours de la Première Guerre mondiale, il a travaillé sur la balistique et développé une nouvelle méthode pour localiser précisément l'artillerie ennemie. Quand un coup de feu, il initie une forme sphérique onde de choc, mais le projectile crée également une onde conique. En utilisant le bruit du canon lointain de comparer les deux vagues, Esclangon a été en mesure de faire des prévisions exactes des emplacements des armes à feu.

Après l'armistice, Esclangon devient directeur de l'Observatoire de Strasbourg et professeur d'astronomie à l'université l'année suivante. 

En 1929, il a été nommé directeur de l'Observatoire de Paris et de l'heure Bureau international, et élu au Bureau des Longitudes en 1932. En 1933, il a initié l’horloge parlante par téléphone en France. 

Il a été élu à l'Académie des Sciences en 1939.

Siégeant en tant que directeur de l'Observatoire de Paris tout au long de la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, il se retira en 1944. 

Il mourut le 28 janvier 1954 à EYRENVILLE, Dordogne, France.

L'Astéroïde binaire 1509 Esclangona est nommé d'après lui. Le cratère lunaire ''ESCLANGON'' est nommé d'après lui.

Il est l'oncle du physicien Félix Esclangon.

 

FELIX ESCLANGON (1905 - 1956)

Félix Esclangon

 

Né à Manosque, en 1905, il termina ses études secondaires à l’âge de 15ans. Il entra à l'Ecole Normale Supérieure à 17 ans et fut agrégé de sciences physiques à 21 ans.

Il participa à des travaux de recherche en physique atomique. Maître de Conférences à la faculté de Lille de 1933 à 1938, puis professeur de Physique Industrielle à Grenoble, il mit au service de l’industrie, les connaissances des recherches dans son domaine et forma de futurs ingénieurs. En 1940, il rejoignit le Centre de Recherche de la Marine, puis ce fut en Algérie qu’il continua ses recherches et participa à l’équipement en barrages et en centrales hydroélectriques de l’Afrique du Nord.

De retour à Grenoble, il orienta les programmes de recherche et l’enseignement vers les besoins concrets de la Nation, sans négliger l’approfondissement des études théoriques. Son but fut d’harmoniser la recherche au niveau de l’enseignement supérieur, sur le plan européen.

Félix ESCLANGON fut non seulement un chercheur brillant mais il se consacra aux problèmes humains en créant dans sa ville en 1951 le premier centre provincial de la Promotion du Travail qui devait permettre à des centaines d’ouvriers et d’agents techniques d’accéder à une qualification professionnelle.

 En 1954, il obtint la chaire d’Energétique Appliquée à l’Université de Paris. Il étudia le problème des isolants et de la protection des câbles à hautes tensions. Il mit au point une méthode de mesure des rayons X mais victime de la vétusté du matériel et de l’exiguïté des locaux, il mourut en mai 1956, en cours, face à ses étudiants en médecine devant lesquels il présentait une expérience avec les rayons X.

 

Félix Esclangon sorbonneDans la cour de la Sorbonne, après la cérémonie, la dépouille mortelle passe entre une double haie de gardent républicains qui lui rendent les honneurs (11 mai 1956).

 

 

 


 


 Félix Esclangon cimetièreLes obsèques eurent lieu à Manosque (12 mai 1956)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paul REYNAUD   (1878 - 1966)

  Lien de parenté avec l'auteur de ce blog, Roger Reynaud, dont ses ancêtres sont de St Paul/s/Ubaye : le chemin de parenté est disponible sur demande à 'reynaudrrcc@orange.fr''

 

Paul REYNAUD, Président du Conseil

né le 15 octobre 1878 à Saint-Paul/Ubaye - Barcelonnette (Basses-Alpes) et mort le 21 septembre 1966 à Neuilly-sur-Seine   

La famille Reynaud est originaire du village de SAINT-PAUL, bourgade distante de 23 kilomètres de Barcelonnette .

Paul Reynaud est le petit-fils de Jean-Baptiste Reynaud (né en 1800), qui sera maire de sa commune, et le fils cadet d’Alexandre Reynaud (1840-1913) et d'Amélie Gassier (née en 1848).

Son père partira chercher fortune au Mexique, où il restera de 1857 à 1875. Outre Albert Reynaud (1876-1914 -Mort pour la France ), le fils aîné, le couple Reynaud/Gassier aura également deux filles : Marthe Reynaud (née en 1879) et Léontine Reynaud (née en 1881).  

Paul est devenu un homme politique français. Député des Basses-Alpes (aujourd'hui les Alpes-de-Hte-Provence ), puis de Paris, il fut plusieurs fois ministre sous la IIIème République, et notamment ministre des Finances en 1938 . Il sera Président du Conseil du 22 mars au 17 juin 1940, fonction qu'il cumulera avec celle de Ministre des Affaires Etrangères , puis de Ministre de la Guerre. Après la débâcle de juin, Paul Reynaud, alors en désaccord avec les principaux membres du gouvernement et responsables militaires quant à la conduite à tenir, démissionne et, est remplacé par le Maréchal PETAIN, qui signera l'Armistice.

 Homme d'Etat. Président du Conseil. Diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales, avocat, Paul Reynaud épouse Jeanne Henri-Robert, la fille de l'avocat Henri ROBERT puis se tourne assez vite vers le monde de la politique. Conseiller général puis député des Basses-Alpes à la Chambre des Députés avec le Bloc National d'abord en 1919, il est battu en 1924. Tentant de se représenter dans la Seine lors d'une élection partielle, il est de nouveau battu, cette fois par le célèbre communiste Jacques DUCLOS en 1926, puis est réélu de 1928 à 1940 comme député de Paris. Membre d'un parti de droite modérée, l'Alliance Démocratique, il est plusieurs fois ministre sous la IIIème République, et, est en charge des portefeuilles des Finances, des Colonies et de la Justice. Il se spécialise vers deux domaines très différents, l'économie et la défense, pour lesquels il adopte tout de suite des positions hétérodoxes. Ainsi, il préconise une dévaluation du franc pour affronter la Crise de 1929, qui atteint la France en 1931 alors que l'opinion reste très attachée au mythe du Franc Poincaré depuis 1926. D'autre part, il est l'un des rares hommes politiques à se rallier à la stratégie des divisions blindées préconisée par le colonel DE GAULLE dans son livre Vers l'Armée de métier. L'originalité de sa réflexion le marginalise au parlement. En 1938, même s'il vote la confiance au Parlement pour ratifier les Accords de Munich, il est en rupture avec la ligne directrice de son parti et celle du Parti Radical Socialiste d'Edouard DALADIER sur ce sujet. Nommé Ministre des Finances ennovembre 1938, il prend des mesures énergiques par décret-loi pour remettre le pays au travail : dévaluation du franc, hausse des impôts, réarmement, économies drastiques sur d'autres postes, majoration du plafond des heures supplémentaires (+15 %). La durée du travail remonte à 41,5 heures par semaine. Un important redressement est ainsi acquis. Il déclare alors : « Croyez-vous que la France puisse à la fois maintenir son train de vie, dépenser 25 milliards d'armement et se reposer deux jours par semaine ? »

 

Maria BORRELY  (1890-1963)  

Maria BORRELY

 

Institutrice, Maria Borrély a porté un regard empathique sur les êtres et le monde. Saluée par Gide et Giono, son œuvre compose une fresque rustique dépouillée où le fantastique le partage au tragique. Ecrivain et poète né à Puimoisson. (04) Connue à l'égal de son contemporain et ami Jean Giono dans les Alpes-de-Haute-Provence, le renom de Maria Borrély s'estompe dès qu'on s'écarte un tant soit peu de l'épicentre dignois. Maria Brunel est née le 16 octobre 1890 à Marseille. Elle passe les vingt premières années de sa vie à Aix-en-Provence, puis à Mane. Toute fraîche émoulue de l'École normale d'institutrice de Digne, elle épouse en 1910 un de ses condisciples, Ernest Borrély. En 1928, les Borrély se lient avec le peintre Joseph Bœuf, Gabriel Péri, Edouard Peysson et surtout Jean Giono. Tous partagent des convictions pacifiques, internationalistes et idéalistes. Dans sa préface au Dernier Feu de Maria Borrély, Giono écrira "Les Borrély! Je plains ceux qui n'ont pas en eux ce mot-maître de l'optimiste, cette source et ce soleil."
En 1928, Maria publie à compte d'auteur aux éditions Figuière Aube, un singulier essai sur le végétarisme, imprégné du Trésor des Humbles de Maeterlinck. Mais dans le même temps, à la plume sergent-major, dans des cahiers d'écolier et appuyée sur "la table de ses genoux", elle rédige son premier roman, Sous le vent que, sur les conseils de Giono qui vient de publier Colline, elle se décide à envoyer à Gallimard. Gide, enthousiasmé par ce drame paysan fantastique dont le héros est le vent, lui écrit longuement le 18 octobre 1929 : "Je reste devant votre livre comme devant un tableau dont chaque coup de pinceau m'enchante, au point que je ne m'inquiète pas beaucoup de ce qu'il peut représenter." Dans la foulée, Gallimard lui fait signer un contrat pour dix romans, et publie Sous le vent en 1930, dont la critique salue le style rugueux : "Le mistral élargissait les confins de l'horizon, bleuissait le firmament, affinait la netteté des montagnes paraissant plus proches dont on distinguait, dans une atmosphère de cristal bleu, le détail sculptural, étonnamment précis : les rocs chauves, les échancrures, les éboulis dont on voit toutes les pierres, les escarpes avec leurs sillonnements, leurs réseaux de tubulures creusées dans le granit, et remplies d'ombre noire."
En 1931, elle publie Le Dernier Feu, avec une préface de Giono, qui est en quelque sorte l'autre versant de Regain. L'histoire est celle d'Orpierre-sur-Asse que désertent tous ses habitants, apprenant qu'un barrage va être construit sur la rivière, sauf la vieille Pélagie : "Ainsi est devenue cette femme qui fut vive comme l'eau, droite comme un beau vase et belle comme le grand jour. Ses yeux sont sereins, une douceur flotte sur ses traits, une sorte d'huile, reflet de la tranquillité d'âme des vieux qui descendent leur sente et qui, par cela même, ont leur lampe éclairée." Le roman est en lice pour le Prix Femina, mais Maria qui n'est jamais "montée" plus haut que Gap, se refuse à aller soutenir son livre dans les salons littéraires parisiens. En 1932, elle publie Les Reculas, l'histoire d'un petit village de la vallée de l'Ubaye qui vit sans soleil pendant les longs mois d'hiver. Elle rédige cette même année un récit d'une bouleversante modernité, Les Mains vides, qui ne sera publié que vingt ans après sa mort. Ce texte court suit les parcours de quatre hommes, partagés entre générosité et désespoir, confrontés à ce fléau nouveau qu'est le chômage, "bien émus de se retrouver comme ça, dans le grand chemin des peines". Elle ne publiera plus aucun livre jusqu'à sa mort.
Le style de Maria Borrély est concis et noué comme un olivier de Provence, et contribue à ce que Gide le premier a souligné : "La puissance d'évocation d'une atmosphère un peu fantastique, et pourtant extraordinairement réelle". La sensibilité âpre et chaleureuse de Maria Borrély, issue de cette race puissante d'hommes libres, rudes, graves et fraternels, son talent de conteur lucide et révolté, l'apparentent non seulement à son ami Giono, mais aussi à Ramuz et Charles-Louis Philippe, par ce "goût de l'homme" qui sous-tend toute son œuvre. 
En 1933, les Borrély quittent Puimoisson pour Digne, où Ernest vient d'être nommé. Maria demande sa mise à la retraite proportionnelle pour se consacrer pleinement à l'écriture. Mais, animée par une haute exigence morale, elle renonce au roman paysan et change totalement d'orientation intellectuelle. Elle se plonge dans l'étude des textes sacrés de l'hindouisme puis dans celle de l'Évangile de Saint Jean. Elle entreprend la rédaction de ce qui aurait dû être son grand œuvre : une massive exégèse, restée à l'état de manuscrit parce que difficile et ésotérique, de ces textes religieux à partir desquels elle a tenté d'exprimer une philosophie personnelle de l'existence.
Pendant la guerre, la petite salle à manger de l'appartement des Borrély sur le boulevard Thiers devient très vite le point de chute de la Résistance. Ernest, syndicaliste et résistant actif, est arrêté par la Gestapo. Il deviendra après la guerre le premier président du conseil général, jusqu'à sa mort en 1959. Dans les années 1950, Maria s'essaie à de nouveaux drames et récits tout en poursuivant sa lecture assidue des textes sacrés de l'hindouisme et du christianisme. Elle vient souvent discuter à Samten Dzong, la maison qu'Alexandra David-Neel s'est fait construire à Digne, tout étonnée par sa connaissance de la Bhâgavad-Gîta. En 1952, elle s'installe au quartier du They. Elle s'éteint le 22 février 1963 et laisse le souvenir d'une femme simple, intègre, bonne, discrète et d'une grande élévation d'esprit.

 

 

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Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

 

 

 

Wikipédia « http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail : Alpes-de-Haute-Provence/Personnages » : Chacun peut publier immédiatement du contenu en ligne, à condition de respecter les règles essentielles établies par la communauté ; par exemple, la vérifiabilité du contenu ou l’admissibilité des articles. De nombreuses pages d’aide sont à votre disposition, notamment pour créer un articlemodifier un article ou insérer une image. N’hésitez pas à poser une question.

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Sites Internet des villes et Offices de Tourisme  de Sisteron, Digne, Valensole, Barcelonnette, Riez, Oraison, Castellane, Moustiers, Forcalquier, Seyne les alpes, Pierrevert, Manosque dans leurs rubriques ‘’personnalités célèbres’’.

Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française. 

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:59

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°4

Quelques Biographies :1 la plume  

 

 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

 

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 

 

 

BEAU DE ROCHAS Alphonse-Eugène (1815-1893) 

Lien de parenté avec l'auteur de ce blog, Roger Reynaud, du côté de ses grands parents paternels : chemin de parenté disponible sur demande à ''reynaudrrcc@orange.fr''


Alphonse Eugène BEAU DE ROCHASAlphonse Eugène BEAU dit Beau de Rochas, 9 avril 1815 à Digne - 27 mars 1893 à Vincennes, fut un ingénieur thermodynamicien et lauréat de l'institut (Académie des Sciences).Ingénieur de grands travaux, il posa le premier câble télégraphique sous-marin en collaboration avec l'ingénieur Philippe Breton (1850) et s'intéressa à l'hydrographie, au trafic ferroviaire (voie ferrée Grenoble-Digne-Nice en 1861), au franchissement de la Manche par un tunnel métallique immergé (1880).

Thermodynamicien connu pour la définition du cycle à quatre temps (16 janvier 1862), il définit également le "coefficient de propulsion" du moteur à réaction dans un mémoire adressé à l'Académie des Sciences à Paris, mémoire qui avait pour but d'encourager les recherches sur ce type de moteur dont il prévoyait les possibilités immenses (29 août 1887). En 1883 et 1884 il pose le principe de propulsion par réaction mais il ne l'imagine pas appliqué à des «machines volantes»

 

Pierre Alexis PONSON du TERRAIL   (1829-1871)

Note du Blogueur : Ancêtre indirect de Roger REYNAUD § article spécial sur lui dans mon blog)

 

Pierre Alexis PONSON du TERRAIL Créateur et auteur de ''ROCAMBOLE''Pierre Alexis Joseph Ferdinand de Ponson du Terrail, vicomte de Ponson du Terrail, né le 8 juillet 1829 à Montmaur (Hautes-Alpes) dans la propriété de campagne de son grand père maternel Pierre Toscan du Terrail le 8 juillet 1829 de Noble Ferdinand Marie de Ponson et de Marie Suzanne Bénédicte Toscan du Terrail. Ses parents étaient alors domiciliés à Simiane la Rotonde (04), d'où les de Ponson étaient originaires. Son arrière-grand-père, côté maternel, Jacques Toscan du Plantier, notaire à Montmaur, est par ailleurs l'ancêtre de Daniel Toscan du Plantier. (Acteur, producteur de cinéma)

Mort le  10 janvier 1871 à Bordeaux, Il est enterré au cimetière de Montmartre  à Paris. Il est un écrivain populaire français et l’un des maîtres du roman-feuilleton. Il est célèbre pour son personnage Rocambole. Il écrit 200 romans et feuilletons en vingt ans. Pierre commence à écrire vers 1850. Ses premiers écrits s’inscrivent dans la tradition du roman gothique. Par exemple, son roman la Baronne Trépassée  (1852) est une histoire de vengeance située autour de 1700 dans la Forêt Noire. Il s’agit, au même titre que la Ville  Vampire de Paul Féval, d’une parodie des histoires de vampires. Pendant plus de vingt ans, il fournira en feuilletons toute la presse parisienne (l’Opinion nationale, La Patrie, Le Moniteur, Le Petit Journal etc…) Son œuvre aux intrigues échevelées fruit d’une imagination débordante contient aussi de nombreux calembours, par exemple ‘’en voyant le lit vide, son visage le devint aussi’’. Ecrivant très vite, et sans se relire, il parsème ses romans de phrases fantaisistes telles que ‘’Ses mains étaient aussi froides que celles c’un serpent….) ou ‘’D’une main, il leva son poignard, et de l’autre il lui dit…….)  C’est en 1857, qu’il entame la rédaction du premier roman du cycle de Rocambole (cycle parfois connu sous le titre Les Drames de Paris. Puis, L’Héritage Mystérieux, qui parait dans le journal La Patrie. Il vise principalement à mettre à profit le succès des Mystères de Paris d’Eugène Sue. Auteur de nombreux romans, des "Aventures de Rocambole"... Les Exploits de Rocambole  (1859-1884). Suivi de La Revanche de Baccarat, Le Manuscrit du Domino et La Dernière Incarnation de Rocambole.Son ‘Rocambole’ devient un grand succès populaire, procurant à Ponson une source de revenus importante et durable. Au total, il rédigea neuf romans mettant en vedette Rocambole.

En août 1870, alors que le romancier vient d’entamer la rédaction d’un autre épisode de la saga de Rocambole, Napoléon III capitule devant les Allemands. Fidèle à l’image du chevalier Bayard, il quitte Paris pour Orléans, où il forme une milice en vue de faire la guérilla. Mais il est vite obligé de s’enfuir à Bordeaux, les Allemands ayant incendié son château. Il meurt à Bordeaux en 1871, laissant inachevé la saga de Rocambole.

 

Abbé Jean Esprit PELLISSIER   (1831-1905) 

Il fut un curé d’Allos (Alpes de haute Provence) de la fin du XIXe siècle. Ses neveux sont également connus : Juvénal Pélissier a été le curé de Thorame-Haute, c'est à lui que l'on doit la reconstruction de la chapelle « miraculeuse » de Notre-Dame-de-la-Fleur à Thorame-Haute-Gare ; et le frère de ce dernier, le chanoine Eugène Pélissier, fut également le prêtre d'Allos. Historien d’Allos Il est le principal historien de la commune et publie en 1901 un ouvrage en deux volumes : Monographie Bas-alpine - Histoire d’Allos - depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Cet ouvrage a été réédité plusieurs fois.

Il fut également vicaire général de l’évêque de Digne et membre de la Société scientifique et littéraire des Alpes de Haute Provence

 

Paul ARENE (1843-1896)  


Paul ARENEPaul ARENE Pierre tombale

 

Né le 26 juin 1843 à Sisteron et mort le 17 déc.1896 à Antibes, est un poète provençal et écrivain français. Le nom Arène provient probablement du provençal arenié, issu du grec classique arènos, qui signifie sable.

Après avoir préparé une licence de philosophie, Paul Arène travaille comme maître d'études aux lycées de Marseille, puis de Vannes. Une petite pièce jouée avec succès à l'Odéon, Pierrot héritier, lui fait quitter, en 1865, l'université pour le journalisme. Il a 23 ans. À Paris, il fréquente les cafés littéraires et devient l'ami d’Alphonse Daudet, François Coppée, Catulle Menses. Il écrit régulièrement pour  Le Journal, puis Le Figaro des articles et des chroniques. En relation constante avec Joseph Roumanille (il compose ses premiers vers provençaux qui paraissent dans l'Almanach avignonnais), Frédéric Mistral et Théodore Aubanel, il regroupe ses amis occitans de Paris, puis, s'inspirant du Félibrige de Fontségune, il organise en 1879 le Félibrige parisien, dont il sera le président après Charles de Tourtelon et Jasmin. Il anime diverses revues : La Cigale, La Farandole, Lou Viro-Soulèu. Le sujet de toutes ses pièces provençales est tiré de quelques particularités de mœurs ou de paysages de la contrée de Sisteron : Fontfrediero, Lis Estello negro, Raubatori. En 1868, Paul Arène écrivit ce qui reste son chef-d'œuvre, Jean des Figues. Après 1870, il publia des chroniques, des contes, des poèmes, dont notamment Le Tors d'Entrays, Le Clos des âmes, Le Canot des six capitaines, Au Bon Soleil et La Gueuse parfumée, deux recueils de contes. Vinrent ensuite La Chèvre d'or, puis Les Ogresses, Le Midi bouge et Domnine.


François ARNAUD (1843-1908)

FRANCOIS ARNAUDNé le 7 août 1843 à Barcelonnette (vallée de l’Ubaye) et mort le 23 juillet 1908 à Barcelonnette, est un alpiniste et homme politique français. Notaire, Géographe de l’Ubaye, fils d'Henri Arnaud, notaire, et de Sabine Canton, il étudia au lycée de Barcelonnette en 1853, puis à Lyon dans le but d'intégrer l'Ecole Spéciale militaire de St Cyr. Il changea d'orientation après la mort de son père pour obtenir un baccalauréat ès lettres en 1861, puis une licence de droit, à Paris.

A l'âge de 25 ans, il revint à Barcelonnette et y fut élu au conseil municipal en 1868 (mandat qu'il conservera jusqu'en 1900). En 1869, il reprit l'étude de son père. Alpiniste, il gravit de nombreux sommets alpins et publia des ouvrages Il fut fondateur et président du Club Alpin Français dans la vallée de l'Ubaye. Auteur avec Gérard MORIN du ‘Dictionnaire du Langage de l’Ubaye’’

 

Emile CHABRAND (1843-1893)

chabran

 

 

Né à Saint-Paul-sur-Ubaye.
Après avoir fait fortune au Mexique, il fait le tour du monde en solitaire. De retour dans son village natal, il publie ses notes, croquis et souvenirs : De Barcelonnette au Mexique".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NEGRE Lazarine   (1848-1899)

Poétesse de Manosque, membre du Félibrige.

Félibrige naissance

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Félibrige (en Langue d'Oc: lou Felibrige selon la Norme Mistralienne ou lo Felibritge selon la Norme Classique) est une association littéraire fondée le 2& mai 1854 par Frédéric MISTRAL et six autres poètes provençaux pour assurer la défense des cultures régionales traditionnelles et la sauvegarde de la langue d'oc

 

Elémir BOURGES   (1852-1925)

Elémir BOURGESJournaliste et Romancier né à Manosque. (04) le 26 mars 1852 et mort à Auteuil (Yvelines) le 13 nov.1925, est un romancier et Journaliste français. Il participe quelque temps à la Rose-Croix esthétique de Péladon. Son roman Les oiseaux s’envolent et les fleurs tombent contient quelques thèmes propres à ce courant.  Il fut élu membre de l'Académie Goncourt dès sa création, en  1900.

Le Miracle de Théophile, d'après RUTEBEUF (1875) Sous la hache (1883) Le Crépuscule des dieux, mœurs contemporaines (1884) Les Oiseaux s’envolent et les fleurs tombent (1893) La Nef (1904) L'Enfant qui revient, nouvelle (1905) Gonzalve, ou l'Auberge pleine, d'après une pièce basque anonyme jouée à Saint-Jean-de-Luz en 1908, notée par Élémir Bourges (1954) Amis et Amille, mystère du XIVe siècle traduction par Élémir Bourges (1957)

 

Félicien CHAMPSAUR   (1858-1934)

FELICIEN CHAMPSAURFélicien Champsaur est un écrivain et journaliste français.

Fils de Joseph Louis Champsaur, gendarme, et de Marie Magdeleine Joséphine Arnaud, il est né le 10 janvier 1858 à Turriers dans les Basses-Alpes et mort à Paris le 22 décembre 1934 dans son appartement 82, avenue Foch.

Aujourd’hui oublié, il fut pourtant l’un des écrivains les plus productifs de la fin du XIXè siècle et de la première moitié du XXè . Il laisse à la postérité une importante production journalistique et des œuvres romanesques empreintes d’une liberté créative et d’un modernisme troublant (Dinah Samuel, Lulu...).

Jeune provincial en quête de succès, Félicien Champsaur s’illustre tout d’abord à Paris par son activité journalistique prolixe. Il collabore à divers journaux (Le Figaro, Le Gaulois, l'Evènement...) et participe à quelques revues qui fleurissent sur la rive gauche (Revue moderne et naturaliste, ...). Il fonde également Les Hommes d'aujourd'hui (en collaboration avec André Gill), il collabore au Journal L'Hydropathe (d'Émile Goudeau), Les Contemporains (avec Alfred Petit) et diverses autres revues qui connaîtront un succès relativement éphémère (Le Panurge, Les Écoles...). Coutumier des cercles littéraires et des brasseries montmartroises où s’édifie une conception moderne de la littérature et des arts (Le club des Hydropathes, Le Chat noir, ...), il s’enivre de tous les plaisirs qu’offre l’espace de la création artistique parisienne où il entrevoit les fondements de son entreprise artistique. Il fréquente alors certaines figures illustres du Paris artistique et littéraire (Hugo, Verlaine, Rops, Grévin, Rodin...). Du journalisme au roman en passant par l’écriture poétique, dramaturgique ou pantomimique, Félicien Champsaur laisse à la postérité une œuvre artistique bigarrée et éclectique. Entremêlant au roman diverses pièces rapportées (articles, poèmes, pantomimes, ballets, partitions musicales, …), une dimension plastique diffusée par la prolifération d’illustrations et de mises en pages audacieuses, il incarne aujourd’hui encore une liberté romanesque inédite. Artiste se nourrissant de la diversité artistique parisienne, il rêva et défendît une liberté d’expression formelle résolument moderne :

« Je crois que le roman doit être multiforme, d’une originalité toujours renouvelée et de profonde vie, artiste, paré de toutes les richesses littéraires. Il doit, véridique, peuplé de types réels, choisis dans l’existence, s’inspirer des caractères observés d’hommes et de femmes, mais ne point se borner à les figer en des photographies quelconques, même retouchées par un artisan soigneux. La littérature contient, résume et diffuse tous les arts : elle doit les mêler en ses artifices » (Lulu, roman clownesque).

Principaux ouvrages

Dinah Samuel, Ollendorff, 1882, roman à clef Miss América, Ollendorff, 1885, roman. Entrée de clowns, Lévy, 1886, recueil de nouvelles. Parisiennes, Lemerre, 1887, recueil de poèmes.

Les Bohémiens, Dentu, 1887, Ballet lyrique en 4 actes et 9 tableaux, illustré par Jules Chéret. Lulu, Dentu, 1888, pantomime en un acte illustrée par Chéret, Gerbault, Morin.

L’Amant des danseuses, Dentu, 1888, roman, illustré par Jaquelux. Les Éreintés de la vie, Dentu, 1888, pantomime en un acte illustrée par Gerbault. La Gomme, Dentu, 1889, Pièces en trois actes illustrés par Chéret, Caran d’ Ache, Gerbault. Le Mandarin, Ollendorff, 1895-1896, trilogie romanesque (I : Marquisette - II : Un maître - III : L'Épouvante) Régina Sandri, Ollendorff, 1898, roman. La faute des roses, Fasquelle, 1899, roman. Nuit de fête, Offenstadt Frères, S.d., roman. Poupées japonaises, Fasquelle, 1900, roman. Lulu, Fasquelle, 1901, roman clownesque illustré par (entre autres) Bac, Bourdelle, Bottini, Cappiello, Chalon, Chéret, Gerbault, Rops, Van Beers, Willette... Le semeur d’amour, Fasquelle, 1902, roman Hindou. L’Orgie latine, Fasquelle, 1903, roman antique illustré par Auguste Leroux. L’Ingénue, Douville, 1905, roman illustré par Maurice de Lambert. La Caravane en folie, Fasquelle, 1912, roman « colonial » Le Bandeau, Renaissance du livre, 1916, roman illustré par Raphaël Kirchner. Les Ailes de l'homme, Renaissance du livre, 1917. Ouha roi des singes, Fasquelle, 1922, roman Homo Deus, Ferenczi, 1923, roman. Tuer les vieux. Jouir !, Ferenczi, 1925, roman « vache ». Le Bandeau d'Eros, Ferenczi, 1925, roman, illustré par Jaquelux. Le Chemin du désir, Ferenczi, 1926, premier volet d’une trilogie romanesque. Le combat des sexes, Ferenczi, 1927, second volet de la même trilogie. Les ordures ménagères, Ferenczi, 1927, dernier volet. Le Jazz des masques, Ferenczi, 1928, roman. La Pharaonne, Ferenczi, 1929, roman, illustré par Jaquelux. Le Crucifié, Ferenczi, 1930, roman biblique. L'empereur des Pauvres, épopée spéciale en 6 volumes (1.Le Pauvre 2.Les Millions 3.Les Flambeaux 4.Les Crassiers 5.L'orage 6. Floreal) Quelques ouvrages journalistiques  Le massacre, Dentu, 1885, recueil d’articles parus au Figaro. Le cerveau de Paris, Dentu, 1886, articles, chroniques et critiques de la vie artistique parisienne. Le Défilé, Havard, 1887, recueil d’articles. Masques modernes, Dentu, 1889, recueil d’articles et de chroniques.

 

                                     André HONNORAT   (1868-1950)   

André HonnoratEn 1907, il est élu Conseiller Général du Canton du Lauzet (04). Il le demeurera jusqu'à sa mort, en 1950. Puis, en 1910, il est élu Député des Basses-Alpes sur les listes de la Gauche radicale démocratique. Il propose plusieurs amendements (22 janvier 1914) sur l'hygiène et les soins apportés aux jeunes hommes effectuant leur service militaire, notamment l'interdiction de renvoyer un soldat dans son foyer sans qu'il n'ait été traité contre la tuberculose. La Chambre des députés ratifie cet amendement quelques mois plus tard, le 15 avril 1915, en votant des crédits qui permettront des installations sanitaires où les poilus seront curés contre la tuberculose. Il fonde, en 1916, le Comité d'assistance aux anciens militaires tuberculeux. La même année, afin d'économiser l'énergie du pays en guerre, il propose l'adoption de l'heure d’été. Entre 1917 et 1920, il multiplie les fondations et les amendements à but humanitaire ; Comité de protection et d'éducation des orphelins de guerre et des fils de français résidant à l'étranger (1918), loi dite « loi Honnorat » qui institue des sanatoriums pour les tuberculeux, cité internationale universitaire de Paris (1919) construite à partir de 1923 avec la collaboration de la Suède, de la Norvège et celle de David Weill, Jean Branet et Paul Appel. En 1920, il participe à la fondation de l'Union internationale contre la tuberculose et il est nommé, la même année, Ministre de l'Instruction publique. En 1921, il est élu sénateur des Basses-Alpes et devient membre des commissions des Affaires étrangères, de l'Éducation nationale et de la Santé publique

 

 

 

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Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

Wikipédia « http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail : Alpes-de-Haute-Provence/Personnages » : Chacun peut publier immédiatement du contenu en ligne, à condition de respecter les règles essentielles établies par la communauté ; par exemple, la vérifiabilité du contenu ou l’admissibilité des articles. De nombreuses pages d’aide sont à votre disposition, notamment pour créer un articlemodifier un article ou insérer une image. N’hésitez pas à poser une question.

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Sites Internet des villes et Offices de Tourisme  de Sisteron, Digne, Valensole, Barcelonnette, Riez, Oraison, Castellane, Moustiers, Forcalquier, Seyne les alpes, Pierrevert, Manosque dans leurs rubriques ‘’personnalités célèbres’’.

Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:58

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°3

Quelques Biographies :1 la plume 

 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

 

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 

 

 

Jacques-Antoine MANUEL (10/12/1775-20/08/1827) 


Jacques Antoine MANUELAvocat et homme politique libéral français du début du siècle. Né au hameau de la Conchette, près de Barcelonnette, dans la vallée de l’Ubaye. Il est membre d'une famille de magistrats de la vallée. Il a de nombreux frères et sœurs. Après l'équivalent de l'école primaire passé dans la vallée, il est placé au couvent des Doctrinaire, à Nîmes. Cependant, malgré de bons résultats, il arrêta ses études jeunes, à 14 ans. Après son temps de service dans l'armée révolutionnaire, il partit travailler quelque temps en Italie, comme marchand chez un membre de sa famille. Il trouva peu après sa vocation : avocat, métier dans lequel il excella. D'abord au tribunal de Digne, dans le département des Basses-Alpes. Puis en 1798, il eut un poste à la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence, où il se fit une réputation et une petite fortune. Il intégra la société mondaine de la ville, et poursuivit son ascension jusqu'en 1811 où il fut élu au Conseil de l'Ordre. Homme d'Etat  Son travail d'avocat réputé l'amena à s'intéresser à la politique, mais sans intention d'y participer. En 1815, il fut élu député des Basses-Alpes malgré lui, mais finit par l'accepter. Cette première expérience fut courte, la Chambre ayant été dissoute. Il eut des difficultés car il était pour que Napoléon II succède à son père, et non Louis XVIII. Il reprit alors son travail d'avocat mais à Paris.

En 1818, il fut réélu député, mais étrangement non des Basses-Alpes, mais du Finistère et de Vendée. Il se rallia alors à Louis XVIII, mais en tant que libéral, désireux de préserver toutes les conquêtes politiques et sociales de la Révolution. Grand orateur, ses opinions lui valurent beaucoup d'ennemis parmi les députés ultras. Il devint l'ami du libéral Louis-Adolphe ROBIN-MORHERY.


 

Louis Alexis DESMICHELS  (1779-1845)

GENERAL DESMICHELSLouis Alexis Desmichels, général français, né à Digne le 13 mars 1779, mort en 1845

Soldat au 13e régiment de hussards en l'an II, il passa en l'an IV, dans la compagnie des guides à cheval de l'Armée d'Italie, fit la campagne d'Egypte et y devint brigadier.

De retour en France avec Napoléon Bonaparte, il fut nommé maréchal-des-logis, se distingua à Marengo, et entra comme sous-lieutenant dans les chasseurs à cheval de la garde des consuls. A la bataille d'ULM, cet officier, alors lieutenant, surprit devant Nuremberg   l'arrière-garde autrichienne, et, à la tête de 30 chasseurs, fit mettre bas les armes à 300 hommes d'infanterie. Après ce premier succès, il fondit avec son peloton sur un gros bataillon, et pris 400 hommes et 2 drapeaux à l'ennemi. Au bruit de la fusillade, de dragons de la Tour vinrent charger les vainqueurs; mais ils furent bientôt mis en déroule et abandonnèrent 25 pièces de canon, une caisse militaire et 150 prisonniers. Après cette action, le lieutenant Desmichels fut nommé capitaine, officier de la Légion d'Honneur, et quelque temps après, colonel du 31e de chasseurs à cheval.

Il se distingua également dans le cours de la campagne de 1813, en Italie, et fit avec une grande distinction, la Campagne de France de 1815.

Pendant les "Cent-Jours", il commanda en Belgique comme colonel au 4ème Régiments de Chasseurs à cheval. Licencié le 25 Novembre 1815, il fut remis en activité en 1821 et promu colonel du régiment de chasseurs des Ardennes (3e chasseurs). Maréchal de camp, le 30 juillet 1823, il commanda la 2e subdivision de la 7e division militaire (Drôme). Après la Révolution de Juillet 1830, Louis-Philippe 1er lui confia le département du Finistère et en 1832, une brigade de cavalerie aux environs de Wissembourg.

Envoyé en 1833 en Algérie, il est nommé commandant de la province d'Oran. Depuis l'occupation de cette ville, les Garabats, dont les tribus habitaient la vallée de la Sig, à 50 km d'Oran, n'avaient cessé de lutter contre la domination française : le général Desmichels résolut de se débarrasser de ces voisins. Il dirigea contre eux (8 mai) 2 000 hommes de toutes armes, et enleva quatre de leurs camps. 300 Arabes furent tués, les douars détruits, les femmes, les enfants faits prisonniers, les troupeaux enlevés.

Dans le même mois, 10 000 Arabes, dont 9 000 cavaliers, vinrent camper à trois lieues d'Oran : le général Desmichels fit jeter, en avant de la place, les fondations d'un blocklaus, destiné à couvrir les fortifications non encore achevées. Le 27, les colonnes arabes attaquèrent la ville et le blockhaus ; Abd-el-Kader les commandait. Après un combat acharné, il dut lever le camp, après avoir perdu 800 hommes; les Français comptaient deux morts et 30 blessés.

Le 5 juin de la même année, le général Desmichels s'empara du pont d'Arzew, dont l'occupation devait faciliter l'attaque de l'importante ville de Mostaganem, occupée par les Turc.

Le 2è juillet, à la tête de sa division, il entra dans cette ville et s'y fortifia. Attaqué par les kabyles, il les repoussa avec énergie et leur fit essuyer des pertes considérables. Dans le moment où Mostaganem se défendait, le général avait détaché contre les parjures Zmélias, le Colonel de l'Etang. L'expédition réussit; mais, attaqué au retour par les Arabes exaspérés, le corps expéditionnaire allait succomber sous le nombre, lorsque le général Desmichels accourut et le dégagea.

Après plusieurs actions d'éclat, ce général fut remplacé à Oran par le général Trézel, et reçut, en récompense de sa conduite, sa promotion au grade de lieutenant-général le 31 décembre 1833.

Mais, au retour d'une expédition contre les Smalas, le 4 février 1834, après avoir battu Abd-el Kader il signe avec ce dernier le Traité Desmichels selon lequel la France reconnait l'autorité de l'Emir sur tout l'Ouest Algérien.

Ce traité le fit momentanément disgracier. Néanmoins, il fut dès l'année suivante élevé au grade de général de division et chargé du gouvernement de la Corse. Le 30 mai 1837, il signe avec le Général Thomas-Robert BUGEAUD et Abd El-Kader le Traité de TAFNA.

M. Desmichels fut appelé en 1838 au commandement de la 17e division militaire (Corse). Il fit ensuite partie du comité de cavalerie.

Source

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Louis Alexis Desmichels » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)

« Louis Alexis Desmichels », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]

 

Simon-Jude HONNORAT   (1783-1852)

Simon HONNORATNé à Allos, Docteur en médecine, naturaliste linguiste : Auteur d'un dictionnaire ‘Provençal-Français’ et ‘Catalogue des Plantes de Provence’ et Traité des connaissances chimiques appliquées aux phénomènes de la nature qui lui valut ,le 30 fructidor an XI de la République une et indivisible (1802), le premier prix de chimie, décerné par le préfet de l'Isère, "pour récompense de ses succès et de son assiduité"  

 Il s'est intéressé à l'histoire de la Provence et à ses dialectes variés. Il est considéré comme un des fondateurs de la recherche scientifique sur la Langue d'Oc .

Son épitaphe résume toute sa vie :


"CI-GÎT :
SIMON-JUDE HONNORAT
Docteur en Médecine
Né à ALLOS le 3 avril 1783
Savant modeste Ami des pauvres Mort à Digne le 31 juillet 1852
Laissant pour héritage à son pays un monument de sa langue aux malheureux
le souvenir de ses bienfaits à ses enfants l'exemple de ses vertus auprès de lui
reposent les cendres de Rose-Marie-Véronique GARIEL

 

Alphonse RABBE   (1784-1830)

alphonse RABBEAlphonse est né à RIEZ (04) le 18 juillet 1784 et décédé le 31 décembre 1829 à Paris, est un journaliste, un historien, un écrivain romantique et un poète en prose.

Il passe une enfance sans histoire en Provence, puis en 1802  quitte la maison familiale et à Paris travaille dans des ateliers de peintres  comme celui de Jacques-Louis DAVID . Il revient en Provence continuer ses études de droit  avant de repartir à Paris tenter le théâtre. Finalement, Napoléon  ayant conquis l'Europe, il entre dans l'administration militaire en Espagne pendant deux ans. Après ce voyage, il revient en France, ayant contracté la syphilis . Ensuite il participe à des travaux historiques. En 1815,  Alphonse Rabbe prend parti pour la Restauration  et agit avec les royalistes de Provence. Mécontent du poste ridicule qu'on lui offre en échange de ses services lors de la Seconde Restauration , il se lance dans l'opposition Libérale  et républicaine. Il fonde un journal libéral, Le Phocéen à Marseille , qui lui vaudra des persécutions, des procès et beaucoup d'ennuis. Aussi, abandonnant Le Phocéen, il écrira, à partir de 1822, dans de nombreux journaux comme L'Album ou Le Courrier français des articles sur les beaux-arts avec des idées libérales. Il continue les travaux historiques pour vivre. Il est sans cesse en contact avec des romantiques. Victor HUGO  devient son ami (à ses funérailles, Victor Hugo, écrivit "Hélas ! Que fais-tu, ô Rabbe, ô mon ami, sévère historien dans la tombe, endormi ?". À partir de 1825, il vit en marge, gagné par sa maladie, défiguré et obligé de se droguer à l'opium pour diminuer ses souffrances. Il se persuade qu'on lui a volé un roman, La Sœur grise (dont personne n'a jamais trouvé trace). Il écrit son Album d'un pessimiste dont il a publié quelques extraits en 1823. Malade, Alphonse Rabbe, selon la plupart, se suicide en absorbant de l'opium en 1829 .

Postérité

La réputation d'Alphonse Rabbe est liée à son Album d'un pessimiste.

Ses amis, comme Alexandre DUMAS, Victor HUGO dans ses Chants du Crépuscule. Sainte-Beuve dans Portraits contemporains, ou des auteurs comme Charles BAUDELAIRE, dans ses Fusées, ont gardé son souvenir. Plus tard, André BRETON ne l'oubliera pas dans son Manifeste du surréalisme.

Quelques œuvres

Travail pour l'introduction du Voyage pittoresque en Espagne par A. Laborde, 1808 Précis d'histoire de la Russie, 1812 Résumé de l'histoire d’Espagne, 1823

Résumé de l'histoire du Portugal, 1823 Résumé de l'histoire de la Russie, 1825 Histoire d'Alexandre I empereur de Russie, 1826 Album d'un pessimiste, 1835 (posthume)


 

GRAS-BOURGUET Elzéard (1788-1860).

Juge d'instruction, publie en 1842 "Etude des antiquités de l'arrondissement de Castellane

 

Jacques CHASTAN (1803-1839). 

jacques chastanJacques Honoré CHASTAN, né le 7 octobre 1803 à Marcoux (Digne 04), décédé le 21 septembre 1839 à Saenamteo en Corée, était un Prêtre des Missions Etrangères qui fut martyrisé en Corée. Il fait partie du groupe des 103 Martyrs de Corée.

Aîné de huit enfants, de parents agriculteurs. Il fait ses Etudes à Digne avant d’entrer en 1820 au petit séminaire d’Embrun (05). En 1823, il entra au grand séminaire, et fût ordonné prêtre le 23 décembre 1826 et célébra sa première messe à Marcoux, son village natal.

C’est à sa demande qu’il entra le 13 janvier 1827 au Séminaire des Missions Etrangères à Paris, d’où il partit le 22 avril pour rejoindre Bordeaux et s’embarquer à destination de MACAO.

Mission et martyre 

Quinze mois plus tard, après de nombreuses péripéties, Jacques Chastan parvint à MACAO  qu'il quitta pour rejoindre Shanghai qu'il atteignit en février 1834 .

Il eut beaucoup de difficultés à entrer en COREE , but de sa mission, et ne put qu'y parvenir le 31 décembre 1836 , après avoir traversé le fleuve frontière YALOU  et marcher une dizaine de jours. Le 15 janvier 1837 , il parvenait à SEOUL . Il y étudia d'abord la langue, et accomplit sa mission malgré les grandes difficultés rencontrées. Monseigneur Laurent IMBERT , évêque apostolique, arriva à SEOUL  à la fin de 1837 , il confia les provinces du sud à Jacques Chastan tandis que celles de l'est étaient confiées à Pierre MAUBANT .

Les conversions se multipliaient ce qui entraîna une nouvelle persécution, pendant laquelle de nombreux chrétiens furent arrêtés et sommés d'apostasier et de dénoncer les prêtres missionnaires. Ces derniers choisirent de se livrer aux autorités afin que les nouveaux chrétiens soient épargnés. Ils furent donc arrêtés, incarcérés, mis au pilori  et torturés.

Le 2& septembre 1839 , ils furent tous décapités.

La dépouille de Jacques Chastan ainsi que celle de deux autres martyrs restèrent exposées pendant trois jours avant d'être inhumées sur les lieux de l'exécution. Puis, elles furent transférées en 1843 dans la montagne Sam Syeng San, et, depuis 1903 , reposent dans la cathédrale de Séoul.

Une première mission navale destinée à demander aux Coréens des explications sur le meurtre des trois missionnaires fût montée en 1845, puis une deuxième en 1847, laquelle échoua assez piteusement.

En 1866 , le massacre à SEOUL de neuf autres missionnaires donna lieu à une expédition punitive contre le Régent de Corée par une force navale française placée sous le commandement du contre-amiral Pierre-Gustave ROZE qui eut lieu du 18 septembre au 12 novembre 1866

Citation  

« Si quelque chose pouvait diminuer la joie que nous éprouvons en ce moment de départ, ce serait de quitter ces fervents néophytes que nous avons eu le bonheur d'administrer pendant trois ans et qui nous aiment comme les Galates aimaient saint Paul, mais nous allons à une trop grande fête pour qu';il soit permis de laisser entrer des sentiments de tristesse dans son cœur. Nous avons l'honneur de recommander ces chers néophytes à votre ardente charité. »

Béatification - Canonisation 

La cause en béatification de Jacques Chastan a été introduite par un décret en date du 24 septembre 1857.

Le 5 juillet 1925, le Pape Pie XI béatifia 79 martyrs morts pour la foi en Corée entre 1838 et 1846.

Le Pape Paul VI béatifia 24 autres martyrs du même pays le 6 octobre 1968.

Le 6 mai 1984, à SEOUL, le Pape  Jean-Paul II  canonisa les 103 bienheureux :

3 évêques de la Société des Missions Etrangères de Paris : Laurent IMBERT, Siméon Berneux, Antoine Daveluy,

7 prêtres de la même Société :

Pierre Maubant, Jacques Chastan, Just Ranfer de Bretennières, Louis Beaulieu, Pierre Dorie, Pierre Aumaitre, Martin-Luc Huin

André Kim, le premier prêtre coréen

92 laïcs.

C'était la première canonisation en dehors de Rome. Il est fêté le 6 mai.

Bibliographie 

Mourir pour la Corée. Jacques Chastan, missionnaire apostolique du diocèse de Digne - Françoise Fauconnet-Buzelin - Éditeur L'harmattan - 1996 - ISBN 2-7384-4832-1

Le berger du Royaume ermite. Saint Jacques Chastan, missionnaire en Corée - Françoise Fauconnet-Buzelin - Éditeur Digne - 1997 - ISBN 2-9511818-0-9

La présence française de la fin du XVIIIe siècle à nos jours - Jean-Marie Thiébaut - Gallica

 

Abbé Jean Joseph Maxime FERAUD (1810-1897) 

Historien-Ecrivain des Basses-Alpes, dont ‘Vie de St Bevons de Noyers, gentilhomme provençal’ ‘Histoire de la chapelle ou sanctuaire de Notre Dame de Lure’. ‘Histoire civile, politique, religieuse de Manosque

 

FORTOUL Hippolyte  (1811-1856) 

Hippolyte FORTOULNé à DIGNE-les-Bains  le 13 Août  1811 et mort à BAD-EMS   en Allemagne, le 7 juillet 1856 , est un homme politique, homme de lettres et historien français .

Homme d'Etat : Ministre de la Marine du 26 oct.1851 au 2 déc.1851, puis Ministre de l’Instruction Publique de 1851-1856. Hippolyte Fortoul est élu mainteneur de l’Académie des Jeux floraux en 1844 et membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1854.

 

 

 

 

 

 

 

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Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

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Accueil des nouveaux arrivants L’essentiel pour contribuer. 1 036 396 comptes d'utilisateur ont été créés sur Wikipédia, et, parmi eux, 16 546 ont été actifs durant le dernier mois. Tous les rédacteurs des articles de Wikipédia sont bénévoles ; ils constituent une communauté collaborative, sans dirigeant, où les membres coordonnent leurs efforts au sein des projets thématiques et de divers espaces de discussion. Les débats et remarques sur les articles sont bienvenus. Les pages de discussion servent à centraliser les réflexions et les évaluations permettant d’améliorer les articles.

Gallica – BNF : Gallica est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. En libre accès, elle regroupe des livres numérisés, des cartulaires, des revues, des photos et une collection d'enluminures.

Sites Internet des villes et Offices de Tourisme  de Sisteron, Digne, Valensole, Barcelonnette, Riez, Oraison, Castellane, Moustiers, Forcalquier, Seyne les alpes, Pierrevert, Manosque dans leurs rubriques ‘’personnalités célèbres’’.

Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:57

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°2

Quelques Biographies :1 la plume 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 


 

Pierre Charles Sylvestre de VILLENEUVE  (1763 -1806)


DE VILLEVEUVE AMIRALPierre Charles Silvestre de Villeneuve,

le 31 décembre 1763 à Valensole et suicidé le 22 avril 1806 à Rennes, est un Amiral Français. 

Engagé dans la marine à 16 ans, il participe à la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Malgré ses origines nobles, il prend fait et cause pour la Révolution et choisit de rester en France. Capitaine de vaisseau en 1793, Contre-amiral en 1796, il prend part à l’expédition d'Egypte, sous les ordres de l’Amiral BRUEYS, et commande l’aile droite de la flotte française à la bataille navale d'ABOUKIR, le 1er août 1798. Il est un des rares rescapés de ce désastre dont il peut sauver deux vaisseaux de lignes et deux frégates. Il est commandant en chef des forces navales stationnées aux Iles du Vente en 1802.

Vice-amiral en 1804, il remplace LATOUCHE-TREVILLE à la tête de la flotte de Toulon, avec laquelle Napoléon BONAPARTE, compte débarquer au Royaume-Uni. Le plan de l’empereur qui ne convient guère au trop prudent Villeneuve consiste, pour l’escadre de Méditerranée, à passer en Atlantique, d’y récupérer la flotte espagnole (l’Espagne est alors alliée de la France), de s’y concentrer avec ostentation aux Antilles pour y attirer les Britanniques et, retraversant l’Atlantique, de rejoindre à Rochefort et Brest l’escadre de l’Atlantique après quoi l’ensemble entrera dans la Manche et la tiendra le temps que l’armée du Camp de Boulogne effectue la traversée et débarque au Royaume-Uni. Mais, s’il passe facilement le détroit de Gibraltar, il n’ose attaquer la flotte de l’Amoral Horatio NELSON à la Martinique qui l'a poursuivi, avec retard, de la Méditerranée jusqu'aux Antilles.

Revenant vers l’Europe conformément au plan prévu mais sans avoir été rejoint par les escadres de Rochefort et de Brest (celle de Rochefort a vite fait demi-tour et celle de Brest n’a pas osé sortir face au blocus anglais), il rencontre inopinément une escadre britannique au large du Cap Finisterre (au nord-ouest de l'Espagne) et lui livre un combat indécis, dit "Bataille des Quinze-vingt" (puisque opposant 20 vaisseaux franco-espagnols contre 15 britanniques, mais aussi, selon la légende, en référence au célèbre hôpital parisien pour aveugles parce qu’un épais brouillard fit du combat une canonnade aveugle). Au lieu de se diriger vers Rochefort ou Brest, il se replie sur Cadix le 18 août, où il laisse durant plusieurs semaines se démoraliser ses équipages déjà accablés par la maladie. Napoléon, dont les plans d'invasion sont ruinés, est furieux de cette « conduite infâme » et traite l’amiral de lâche. Villeneuve est pourtant un marin courageux, il l’a montré, mais l’incertitude jointe à une prudence bien trop excessive n’auront de cesse que de le paralyser. Sur les injonctions du ministre de la Marine DECRES, il finit par se décider à sortir alors que Napoléon, plus réaliste, lui a envoyé un successeur, l’Amiral ROSILY, qui arrivera malheureusement à Cadix 3 jours après la bataille.

DE VILLEVEUVE AMIRAL TRAFALGARBataille de Trafalgar 

 

 

 

 

 

 

Le vaisseau de ligne français "Bucentaure" vaincu par le navire britannique HMSSandwich à Trafalgar, tableau d'Auguste MAYER. Mayer commit une erreur en représentant le HMS Sandwich à Trafalgar, car il fut retiré du service dès 1797 alors que la Bataille de Trafalgar eut lieu en 1805..1

Article détaillé : Bataille de Trafalgar.

L’amiral de Villeneuve, se décidant enfin à sortir de Cadix à bord de son vaisseau amiral le Bucentaure, se heurta aux Britanniques au large du Cap Trafalgar au nord-ouest du détroit de Gibraltar, pour finalement y perdre la bataille.

Bien qu’ayant étudié de longue date comment procédait Nelson (dont la tactique, différente des traditionnelles batailles en ligne, consistait à venir percer la ligne ennemie puis ensuite concentrer plusieurs vaisseaux contre un seul, le liquider et passer ensuite au suivant ; un système uniquement possible avec un adversaire moins habile et mobile, ce qui fut souvent le cas, comme à Aboukir), il s’en tint pourtant à la formation en ligne classique qui depuis 1702 vaut à la flotte française défaite sur défaite 2 (par suite de l’évidente infériorité des artilleurs, qui tirent moins vite et moins juste, facteurs qui évidemment, quelle que soit l’habileté des plans et manœuvres préalables au combat, rendent l’issue de celui-ci assez prévisible). Il est ainsi battu au large de Cap de Trafalgar, le 21 OCT.18053. C’est très passivement, sans ordonner la moindre manœuvre, qu’il assiste à la destruction de ses navires, y compris le sien. Bien que restant bien en vue sur son pont balayé par la mitraille, il a la malchance de ne pas y être tué (contrairement à l’amiral espagnol GRAVINA et à BRUEYS à Aboukir).

La perte de cette bataille navale fut un véritable désastre pour la France et Napoléon, furieux contre Villeneuve, renonça définitivement à envahir le Royaume-Uni.

Lors de cette bataille navale, les Britanniques bien que victorieux perdirent leur plus célèbre amiral, Horatio NELSON blessé mortellement par un tir ennemi.

Captivité et suicide

Pierre Charles Sylvestre de Villeneuve est capturé par les Britanniques à l'issue de la bataille. Libéré quelques mois plus tard, il débarque à Morlaix le 18 avril 1806, mais il ne rentre pas à Paris et s'arrête à RENNES  où, accablé par les reproches de NAPOLEON , il se suicide quelques jours plus tard dans l'auberge4 où il résidait5,6.

On ne sait pas où il fut enterré.

Le château de Villeneuve se situe à Tourettes-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes.

Notes et références

 Le tableau de Mayer décrit sur le site du Musée National de la Marine, à Paris [archive]

 René Maine, Trafalgar, le Waterloo naval de Napoléon, Hachette, Paris, 1955, 271 p. évoque les chiffres suivants pour la période Révolution et Empire : Les pertes de la Royal Navy s’élèvent à 18 vaisseaux, 45 frégates et 202 navires inférieurs contre 124 vaisseaux, 157 frégates et 288 bâtiments inférieurs pour la France et ses alliés. Jean-José Ségéric, Napoléon face à la Royal Navy, Marines éditions, Rennes, 2008, 415 p. estime quant à lui, que de 1793 à 1815, la France et ses alliés perdirent 113 vaisseaux et 205 frégates dont 83 de ces vaisseaux et 162 de ces frégates furent incorporés à la flotte britannique.

 « Avec plus de vigueur au cap Finisterre, Villeneuve eût pu rendre l’attaque du Royaume-Uni praticable. Son apparition avait été combinée de très loin avec beaucoup d’art et de calcul, en opposition à la routine des marins qui entouraient Napoléon ; et tout réussit jusqu’au moment décisif ; alors la mollesse de Villeneuve vint tout perdre. » (Las Cases.)

 L'hôtel de la Patrie, au 21 rue des Foulons

 « Villeneuve, lorsqu’il fut fait prisonnier par les Britanniques, fut tellement affligé de sa défaite qu’il étudia l’anatomie pour se détruire lui-même. À cet effet, il acheta plusieurs gravures anatomiques du cœur, et les compara avec son propre corps, pour s’assurer exactement de la position de cet organe. Lors de son arrivée en France, je lui ordonnai de rester à Rennes et de ne pas venir à Paris. Villeneuve craignant d’être jugé par un conseil de guerre, pour avoir désobéi à mes ordres, et conséquemment avoir perdu la flotte (car je lui avais ordonné de ne pas mettre à la voile et de ne pas s’engager avec les Britanniques), résolut de se détruire. En conséquence, il prit ses gravures du cœur, les compara de nouveau avec sa poitrine, fit exactement au centre de la gravure une longue piqure avec une longue épingle, fixa ensuite cette épingle, autant que possible, à la même place, contre sa poitrine, l’enfonça jusqu’à la tête, pénétra le cœur et expira. Lorsqu’on ouvrit sa chambre, on le trouva mort ; l’épingle était dans sa poitrine, et la marque faite dans la gravure correspondait à la blessure de son sein. Il n’aurait pas dû agir ainsi, c’était un brave, bien qu’il n’eût aucun talent. » (O’Méara.)

 la version d'une mort par suicide fut contestée, un article de A.V. (Abel-François Villemain ?) par exemple donne une version différente : A.V., Mort de l’amiral Villeneuve, Revue Française, 1835 [archive]. Consulté le 21 May 2009)

Source partielle

« Pierre Charles Silvestre de Villeneuve », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 

 

                                                       Jean Marc Gaspard ITARD  (1774 -1838)

JEAN ITARDJean Marc, né le 24 avril 1774 à Oraison, et mort le 5 juillet 1838 à Paris, est un médecin, spécialiste de la surdité et de l’éducation spécialisée. Il s’est rendu célèbre pour son travail sur le cas de "l'Enfant Sauvage, Victor de l'Aveyron"** et pionner de l’Oto-rhino-laryngologie. Il est considéré comme le créateur de la première école française de l’Otologie. Il est aussi le fondateur de la Psychiatrie de l’enfant et a contribué à la Nosologie de la Maladie de Gilles de Tourette. Il était membre de la S ociété Médicale de Paris

Victor et François Truffaut**’’l’Enfant Sauvage’’ film inspiré de l’histoire de Victor de l’Aveyron, mis en scène par François TRUFFAUT en 1970.

 

 

 

 

 

 

 

Jean Aimé Edouard de LAPLANE (1774 - 1870)

(Note du Blogueur : Ancêtre indirect de Roger REYNAUD § arbre ci-dessous)


Aimé Edouard de LAPLANEJean Aimé Edouard de Laplane est né au Virailh, - route de Ribiers - proche de la ville de Sisteron en 1744 

Il fut l'historien de la ville de Sisteron ainsi que numismate, paléographe, archéologue, littérateur et bibliophile. Sa famille est connue à Sisteron depuis 1550.
Membre de l'Institut et de plusieurs Sociétés savantes françaises et étrangères, écrivit plusieurs ouvrages sur la société et l'époque, ainsi que l’"Histoire de Sisteron", de l'époque romaine à la Révolution.

Après de solides études au collège d’Embrun qui firent de lui un excellent latiniste et le préparèrent à ses travaux d’historien, il dut s’exiler en 1797, dénoncé comme royaliste. Rentré, il se maria en 1802 à Saint-Omer, où les intérêts de son épouse l’appelèrent souvent.

Ce fut à l’occasion de séjours à Paris où il connut tout ce que la capitale comptait d’hommes de lettres, d’historiens, de savants.

Fixé à Sisteron, il est élu Conseiller Général et Président de l’Assemblée Départementale.

En 1824, il entre dans l’Administration et devient Secrétaire Général de la Préfecture de Digne.

Nommé en 1829 à Tulle, il donne sa démission à la chute de Charles  

Heureuse démission qui fit de lui un historien.

 
Il se lie d'amitié avec une autre grande figure de notre département :
le Docteur Simon-Jude HONNORAT, natif d’Allos, principal fondateur des Annales des Basses-Alpes. Vers 1837, ils se rendent ensemble, à DROMON pour étudier l'inscription de Dardanus datée du V° siècle.
Pour occuper ses loisirs, il parcourt aussi les archives de Sisteron. Et, elles sont riches.
Il les dépouille, les interroge et donne successivement:

  en 1840, " Essai sur l'Histoire Municipale de Sisteron "

  En 1843 " Histoire de Sisteron ".

Le succès est à la mesure de ces chefs-d'œuvre de critique et de style.

" L'Histoire Municipale " est couronnée et Jean Aimé Edouard de Laplane nommé membre correspondant de l'Institut.

Chemin faisant, il écrit encore d'autres études magistrales :

" Etat et progrès de la société au XVe siècle "
" Origines et Révolutions des noms de familles en Provence "

Fruits également de ses recherches dans le fonds municipal.
Puis, ce sont les années de retraite, de réflexion aussi.
Pour ses enfants et ses petits-enfants, il reprend sa belle plume et leur lègue ses " Mémoires ", comme un exemple et le témoignage d'une vie offerte à Dieu et à l'honneur.
Jean Aimé Edouard de Laplane, que Louis XVIII avait anobli en 1816, s'est éteint à Sisteron en 1870.
Il avait quatre-vingt-seize ans.

5 Chemin de Parenté Roger vers J.A.Edouard de LAPLANE

 

 

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Source et Notes du blogueur – Roger -:

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La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française.

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Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:37

Personnages Célèbres des Alpes de Haute Provence

(Par ordre chronologique de date de naissance)     Page N°1

Quelques Biographies :1 la plume 

Vous découvrirez une liste ci-dessous non exhaustive des personnages célèbres nés ou ayant porté au loin la renommée des Basses-Alpes.  C’est volontairement que je me suis limité aux personnes de lettres, de religion, scientifique ou politique. J’aurai pu compléter cette liste par des sportifs de renommée nationale et mondiale :  Edouard Fachleitner (1921), né en Italie, mort à Manosque - champion cycliste 2ème du tour de France 1947 - Jean Rolland (1935), de Digne - pilote automobile, champion de France 1964 des Rallyes - Carole Merle (1964) du Sauze - skieuse française la plus titrée de l’histoire de la Coupe du Monde - Jean-Michel Bayle (1969) de Manosque - triple champion du monde de Moto-cross - Alain Boghossian (1970), de St Auban - champion du monde de football 1998 - et le tout dernier, Julien El Farés (1985) de Pierrevert, coureur cycliste professionnel, promis à un brillant avenir.

 

Je me suis permis de noter la biographie d’Honoré BONNET - ‘’le Magicien des Neiges’’ - : homme exceptionnel, tant par sa gentillesse, sa disponibilité, sa simplicité. Nous avons entretenu d’excellentes relations quand je travaillais à la B.N.P de Barcelonnette - Pra-Loup, en 1970 et 1971. 

 

FAUSTE DE RIEZ (°vers 408- +vers 495) 

Fauste ou Saint Fauste ou Faustus, évêque de RIEZ, Abbé de Lérins, né en Grande-Bretagne. C’est un saint chrétien fêté le 28 septembre. Il était ami de Sidoine APOLLINAIRE.

Moine au Monastère de Lérins, il en devint abbé en 432 lors de la nomination de Maximus au siège d'évêque de RIEZ.

A la mort de Maximus, en 460, il lui succéda au siège de Riez.

Pour ses écrits contre les ariens, il fut envoyé en exil par le roi wisigoth Euric. Il retrouva son siège, huit ans plus tard, à la mort du roi.

Il écrivit contre les ariens, sur le Verbe de Dieu fait chair, et sur le Saint-Esprit, consubstantiel au Père et au Fils et coéternel.

Il écrivit un Traité de la grâce et du libre arbitre, que l'on trouve dans la Bibliothèque des Pères.

Avec Jean CASSIEN et Vincent de LERINS il fut condamné pour semi-pélagianisme lors du concicle d'ORANGE (529).

 

 SAINT-MAYEUL (910-994) 

                                                                                                                                                                                    Saint-MAYEUL, Abbé de Cluny, né à ValensoleMayeul naît à Valensole en 910 dans une riche famille de notable de Haute-Provence. Dans son enfance en 916-918, il fuit avec les siens la Provence ravagée par les guerres féodales entre les familles aristocratiques provençales et les familles bourguignonnes amenées en Provence en 911 par Hugues d'ARLES, conflits au cours desquels ses parents trouvent la mort.

Il se réfugie en Bourgogne, à Mâcon. Il entre dans le clergé séculier, étudie à LYON, devient ensuite chanoine de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon, puis archidiacre. En 930, il refuse l'Archevêché de Besançon.

Mort le 11 mai 994 à SOUVIGNY. Il était le quatrième ABBE de CLUNY. Pendant ses quarante années d'abbatiat, ses liens avec le Saint-Empire favorisèrent l'extension de l'Ecclesia Cluniacensis vers l'est. Il fut certainement l'un des conseillers écoutés d'Hugues Capet, duc puis roi des Francs, ce qui lui permit de réformer des monastères et d'y placer des abbés réguliers. Enfin, il poursuivit les relations qu'Odon avait nouées avec la papauté. Le destin de Mayeul est exceptionnel. Il fut spontanément reconnu comme saint immédiatement après sa mort, et son culte, qui constitua le premier grand culte abbatial clunisien, fut l'un des plus importants du Moyen Âge et persista au PUY et à SOUVIGNY jusqu'à la Révolution


SAINT JEAN DE MATHA (1154-1213)  

  SAINT Jean de MATHANé à Faucon (24.6.1154), près de Barcelonnette 
Un seigneur espagnol avait reçu son fief de FAUCON, de Raymond Béranger IV, son fils Jean de Matha, ordonné Prêtre, eut une vision qui le conduisit à créer l'Ordre. Docteur et professeur de théologie.
Fondateur avec St Félix de Valois de l'’’Ordre de la Sainte Trinité et des Captifs’’ (ou "de la Merci», ou encore des "Trinitaires") pour la libération des chrétiens captifs des Sarrasins religieux français, né le 24 juin 1154 à Faucon de Barcelonnette et mort à ROME  le 12 déc.1213. Canonisé en 1671, il est fêté le 8 février.


 

 

                                            ALBERTET de SISTERON  (1194-1221)                                                                                        

 

 Albertet de Sisteron     Albertet de SISTERON, troubadour sisteronnaisAlbertet de Sisteron, troubadour natif de GAP, il était le fils d'un jongleur itinérant.

Selon sa Vida, il était le fils d'un noble jongleur nommé Asar. Si Albertet fut réputée pour sa voix et ses mélodies ainsi que pour les innovations apportées dans ses courts cansos, par contre, il ne le fut pas pour ses vers. Son ami, le troubadour UC de LESCURA fit l'éloge de son chant : votz ben dir (il parlait bien de sa voix). Profondément artiste, il se félicitait de pouvoir converser dans une société policée.

Il s'attacha d'abord à la Cour du prince d'ORANGE, Raymond des Baux, puis à celle des Comtes de Forcalquier. Puis, il passa en Lombardie, où il resta de 1210 à 1220. En Italie, il fréquenta les cours de Savoie, de Montferrat, de Tortona où régnaient les Malaspina, Gênes et les Este à Ferrare. Ce fut à Ferrare qu'il rencontra Guillem Augier Novella et Aymeric. À Montferrat, il entra en contact avec Dalfi d'Alvernha, Gaucelm Faidit et Peirol. Selon des archives, il dut se réfugier en Espagne sans que la date de cet exil fût connue. Enfin, il retourna à SISTERON  où il décéda en 1221.

 

                                                          François de MEYRONNES (1288-1328)                                                      François est né en 1288, à Meyronnes, près de Barcelonnette (Vallée de l'Ubaye), dans le département des Basses-Alpes, dans la famille baronniale des Bérard-Meyronnes, ayant des attaches avec Charles I d'Anjou, comte de Provence. Il fut admis, assez jeune, au couvent des Frères mineurs de Digne, dans la province franciscaine de Provence Ses supérieurs l'envoyèrent étudier au Studium général de Paris, entre 1304 et 1307 où il put suivre les leçons de Jean Duns Scot.

Il fut totalement acquis à l'enseignement du Docteur Subtil dont il fut l'un des meilleurs disciples, sans pour autant manquer d'originalité dans ses propres positions. Après ce cursus parisien, il commenta les Sentences de Pierre Lombard en divers couvents de l'Ordre, en France et probablement en Italie. En 1323, il revient à Paris pour compléter ses études et devient maître en théologie, avec la protection du pape Jean XXII et du roi Robert de Naples. Ses joutes oratoires avec le futur Clément VII  prennent part à diverses controverses théologiques avec Pierre Roger (le futur pape Clément VI), et avec le maître séculier Henri de Gand (l'adversaire habituel de DUNS SCOT). Durant son séjour à  PARIS, il put assister en 1323 dans son agonie Elzéar de SABRAN tombé malade à Paris alors que celui-ci était venu négocier le mariage du fils du roi de Naples avec la fille de Philippe de Valois. Il prononça plus tard son éloge funèbre.

 

Jean  PENA 

Né à Moustiers-Sainte-Marie en 1528 ou 1530 † à Paris en 1558 ou 1568), érudit et mathématicien provençal, enseigna au Collège Royal. Il traduisit en latin l’Optique, la Catoptrique et les Harmoniques d’ EUCLIDE (1557), et édita le texte grec des Sphériques de Théodose de Tripoli (1558). Ce savant était issu d'une vieille famille provençale à laquelle on rattache le poète du XIIIè siècle, Hugues de PENA.

 

Louis de PONTIS (1583-1670)

PontisNé en 1583 au château de Pontis - 04154 – canton du Lauzet-Ubaye, arrondissement de Barcelonnette. Mort le 14 juin 1670 à Paris, est un maréchal français. Né à Pontis, Pontis apparaît pour la première fois dans les chartes en 1147.  La seigneurie appartient à la famille de Pontis du XIIe au XVIIe siècle, puis passe aux Revillasc jusqu’à la révolution. Un péage était établi sur la route qui faisait communiquer la vallée de l’Ubaye avec la route d’Embrun

Au début du XVIIe siècle, Pontis était disputé entre le Dauphiné et la Provence, et ses habitants étaient soumis aux impositions de l’une à l'autre province. Le 25 février 1629, Louis de PONTIS, fils cadet de la famille seigneuriale, entré au service du roi LOUIS XIII, organisa un accueil solennel du roi lors de son passage au pont de SAVINES. Le roi, touché par cette sollicitude inattendue, délia la communauté de Pontis de ses obligations vis-à-vis du Dauphiné

Chevalier célèbre et auteur des Mémoires de "Monsieur de PONTIS, Maréchal de bataille"

À seize ans Louis de Pontis embrassa la profession des armes ; il obtint de LOUIS XIII une lieutenance dans les gardes, puis une compagnie dans le régiment de Bresse. Employé dans les Pays-Bas et en Allemagne, il servit 56 ans dans les armées du roi et venait d’être nommé maréchal de bataille lorsque des revers de fortune, la mort d’un de ses meilleurs amis Henri II de Montmorency et le dégoût du monde lui inspirèrent le projet de se retirer dans la maison de Port-Royal-des Champs, où il termina sa vie, au milieu des pratiques de la prière et de la pénitence. Son portrait a été gravé d’après un tableau de Philippe de Champaigne et l'épitaphe de son tombeau est rapportée


 

GASSENDI Pierre  (1596-1655)

Pierre GASSENDI

 

Pierre Gassendi, dit Gassendi, né Pierre Gassend à Champtercier près de Digne le 22 janvier 1592 et mort à Paris le 24 octobre 1655, est un Mathématicien, philosophe, théologien et astronome français. Un  Cratère Lunaire porte son nom. Savant et Philosophe. La légende veut que Pierre Gassendi ait commencé à se passionner pour les beautés du ciel en gardant les troupeaux de ses parents pendant la nuit. Enfant, il a suivi les cours des écoles de Digne, et fit preuve de grandes dispositions pour les langues et les mathématiques. Il s'inscrit par la suite à l'Université d'Aix-en-Provence, où il suit l'enseignement philosophique de Philibert Fesaye...

En 1612, le collège de Digne lui demande quelques conférences de philosophie.

En 1614, Pierre Gassendi obtient son doctorat en théologie à Avignon. Il est nommé chanoine de Digne.

En 1617, il entre dans les ordres. Il est nommé professeur de rhétorique au collège de Digne.

En 1618, Gassendi note ses premières observations du ciel lors de l'apparition d'une comète « à tête crépue ». Il entre en relation avec l'astronome Joseph de Gaultier de La Valette (1564-1647).

En 1620, il établit les tables de la position de Jupiter par rapport aux étoiles fixes. L'année suivante, il donne leur nom aux aurores boréales.

De 1622 à 1623, Gassendi est nommé professeur de philosophie au collège d'Aix. Il en est chassé semble-t-il par l'arrivée des jésuites.

Le 14 avril 1623, il observe une éclipse de Lune à Digne. La même année, il décrit les positions de la planète Mars. Il se rend à Grenoble.

En 1625, il publie à Grenoble contre ARISTOTE ses Exercitationes paradoxicæ versus Aristoteleos, son premier livre (rédigé en 1622).

Cette rupture prépare celle que Descartes opérera 12 ans plus tard avec la publication du discours de la Méthode.

En 1625, Gassendi est à Paris, il observe la position de Venus depuis le pont neuf et une éclipse avec Claude MYDORGE. En avril, il retourne dans le midi.

En 1626, il devient le prévôt de la cathédrale de Digne ; mais dès lors sa vie se confond avec ses observations astronomiques ; il est un inlassable collectionneur d'éclipses. En correspondance avec le philosophe Thomas HOBBES, avec lequel il partage ses critiques contre DESCARTES, Gassendi est en rapport avec tous les grands astronomes de son temps : Képler, Riccioli, Hortensius, Hévélius... sa renommée s'étend de Prague à Aix en passant par Dantzig, Leyde et Bologne. Une grande partie de ses observations sont menées en étroite liaison avec son ami le conseiller au Parlement Nicolas Claude FABRI de PEIRESC au près duquel il passe ses années de transition.

 

BOUCHE Honoré (1598-1671)

Honoré BoucheHistorien qui vécut à Barrême
Il publie "Histoire de Provence" en 1664.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOLOME Jean  (1674-1752).Historien de Moustiers Ste Marie

 

LAURENSI, Prieur  (1719-1808). Historien. Il publie Histoire de Castellane en 1774.

 

 

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Source et Notes du blogueur – Roger -:

Biographies, Articles et toutes  informations ont été trouvées sur les sites de recherches suivants :

 

Wikipédia « http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail : Alpes-de-Haute-Provence/Personnages » : Chacun peut publier immédiatement du contenu en ligne, à condition de respecter les règles essentielles établies par la communauté ; par exemple, la vérifiabilité du contenu ou l’admissibilité des articles. De nombreuses pages d’aide sont à votre disposition, notamment pour créer un articlemodifier un article ou insérer une image. N’hésitez pas à poser une question.

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Sites Internet des villes et Offices de Tourisme  de Sisteron, Digne, Valensole, Barcelonnette, Riez, Oraison, Castellane, Moustiers, Forcalquier, Seyne les alpes, Pierrevert, Manosque dans leurs rubriques ‘’personnalités célèbres’’.

Archives en ligne 04 et 05, mention spéciale pour l’Association de Généalogie des Hautes Alpes (AGHA05) pour leurs saisies des tables décennales des villes et villages du 05.

La liste des familles françaises les plus anciennes compte les familles subsistantes au XXIe siècle qui ont pu prouver leur filiation sans interruption avant 1200 jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux et qui ont été françaises pendant le XXe siècle au moins. Il ne s'agit donc pas de la date la plus ancienne à laquelle un nom de famille est attesté. Ces familles ont fait l'objet d'une publication historique, avec sources et références accessibles aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique française.

Pour la noblesse, l'ancienneté fut toujours un critère important mais non le seul. Certaines familles nobles anciennes n'ont jamais occupé de premières places de la société française. 

Toute la ‘’communauté de GENEANET – base de données de plusieurs centaines de millions d’individus, exploitée et alimentée par des ‘fanas’ de Généalogie, et tous ‘’cousins’’ tel que Claude Piot, Dominique Jean, Daniel Maes, Roland Cotin, André Maurice, Annick Bessière, Pierre Castelli, Liliane Cholat, de Parisot Bernecourt, Marie Françoise Cholin,  Jean-Pierre Lombard, Claude Mathieu, Andrée Rapp, Philippe Tourreau. Pardon pour les non-nommés et oubliés.

Sans leurs concours, et leurs travaux de recherches, je n’aurai pas pu trouver quelques  ascendants ‘célèbres’ qui font partie de cette liste.

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